22 oct. 2014

Réduire les chevreuils réduit les cas de Lyme

Ils vont mourir un jour

Tous les chevreuils vont mourir un jour. Où bien il vont mourir sous la flèche d'un chasseur à l'arc et/ou d'une balle de carabine, ou bien ils vont être frappé par une automobile et/ou ils vont être mangés par des coyotes, et/ou ils vont mourir de faim et de froid pendant l'hiver. 




Chacun a son opinion sur la meilleure façon pour un chevreuil de mourir. Dire qu'une façon est plus humaine que l'autre est pénible et très difficile. 

Un trop grand nombre de chevreuils dans un environnement, a pour effet d'augmenter proportionnellement les accidents avec les automobiles, sans oublier les impacts majeurs sur la végétation et sur les jardins des résidents.


Les recherches à North Franklin au Connecticut, disent que si vous réduisez le nombre de chevreuils dans les communautés résidentielles, vous réduirez le nombre de cas de maladie de Lyme. La densité de chevreuils était de plus de 80 chevreuils au mille carré dans cette région.



En réduisant la densité de chevreuil sous la barre des 5.1 chevreuils au mille carré, vous réduisez la présence de tiques de plus de 70% et la présence de diagnostics de maladie de Lyme de plus de 80%. L'étude a été conduite sur plusieurs années par le département de protection de l'environnement du Connecticut.

Un écran de fumée

Ils ont découvert que si vous voulez réduire les effets de la maladie de Lyme, vous devez utiliser des méthodes drastiques de réduction des populations de chevreuils, comme permettre la chasse à l'arc dans tous les parcs de la ville. Tout le reste est un écran de fumée.

 
Cette chasse à l'arc a continué pendant plusieurs années. Elle durait plus de 4 mois et ne permettait de récolter que les cerfs sans bois (femelles et jeunes mâles). Toute la viande ainsi récoltée était distribuée aux plus démunis par les organismes locaux.

Le point de non-retour est atteint pour une communauté, quand le nombre de cas de maladie de Lyme augmente d'une façon spectaculaire. C'est alors que les gens se disent: ''Il faut faire quelque chose''. 

Je vous invite à lire ce dépliant:  Managing Urban Deer in Connecticut

C'était l'opinion du bloggeur en ce 22 octobre 2014.

André Nanook Simard

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