10 déc. 2014

Les chasseurs se laissent prendre à l'appât

Remplir ses coffres
 
Pour remplir les coffres du gouvernement du Québec avec les permis de chasse, les biologistes du MFFP (Ministère des Forêts de la Faune et des Parcs) sans trop en parler, perpétuent les règlements permettant l'appâtage à la chasse dans toutes les régions du Québec. Sans trop le savoir, les biologistes contribuent ainsi à la disparition du chevreuil sur le territoire du Québec. 


Se laisser prendre à l'appât

Les chasseurs de chevreuil qui appâtent, se laissent prendre à l'appât de règlements très douteux. Les braconniers, dont l'ouvrage est tellement rendu facile, avec moins d'agents en forêt, utilisent à profusion l'appâtage.


La permission donnée aux arbalètiers, d'utiliser leur arme en saison de chasse, est vue comme une bénédiction par les braconniers. Le braconnage est plus facile que jamais. Les braconniers sont capables de faire ce qu'ils veulent, de jour comme de nuit avec une arme très précise et silencieuse. 


Les coyotes et les chiens errants ont facilement compris comment fonctionne un site appâté. Ils n'ont plus besoin de parcourir leurs territoire incessamment pour trouver de la nourriture. Ils n'ont qu'à se référer aux sites appâtés pour trouver le chevreuil comme nourriture. 

Compte tenu que le chevreuil est un ''sprinter'' qui ne court que sur de courte distance, il n'a pas l'énergie des coyotes et des chiens errants qui peuvent parcourir de très longues distances. Les chevreuils sont alors des proies faciles sur les sites appâtés.

Les états américains

Je suggère aux biologistes du MFFP de faire comme plusieurs états des États Unis d'interdire l'appâtage. Il se pourrait également que les chevreuils évitent ces sites d'appâtage, parce que les coyotes y laissent des excréments.



Se pourrait-il que tous les biologistes des états en ''bleu'' où l'appâtage est interdit, soient dans le tort ? Se pourrait-il que les biologistes du MFFP du Québec ait totalement tort ?

C'était l'opinion du bloggeur en ce 10 décembre 2014.

André Nanook Simard 



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