27 févr. 2015

Signez la pétition

Les récentes coupures au Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) risquent d’engendrer de nombreuses pertes comme :

Des pertes au niveau de la protection de notre patrimoine naturel


Les Québécois ont donné au gouvernement le mandat de préserver leur patrimoine naturel. Or, le gouvernement ne respecte pas ses engagements, puisqu’il coupe entre autres dans les recherches visant les espèces sensibles et limite la capacité des comités chargés de rétablir ces espèces à se réunir.


Des pertes de revenus pour plusieurs régions du Québec


Les dépenses liées à l’exploitation de la faune génèrent plus de 1,6 milliards de revenus répartis dans bon nombre de régions du Québec. La réduction du nombre d’agents de protection de la faune et de professionnels chargés de limiter le braconnage et d’encadrer le prélèvement de ces espèces risque de compromettre leur survie et donc de pénaliser les régions d’un moteur économique important.

Une perte d’expertise


Dans un contexte de développement du Grand Nord, de passage d’oléoduc et de projets d’exploitation des carburants fossiles, les mises à pied du ministère privent les Québécois de l’avis des experts chargés de faire le suivi des impacts de ces développements sur les milieux naturels.


Une perte de jouissance pour les amateurs de chasse, de pêche et de plein air 


Les adeptes des activités liées aux milieux naturels dépensent plus de 3 milliards de dollars par année. Cela génère plus de 32 000 emplois sur l’ensemble du territoire. L’importance de la préservation de notre patrimoine naturel est plus que jamais pertinente! Par exemple, en plus du risque de recrudescence du braconnage, les réductions des investissements en ce qui concerne l’ensemencement occasionnent une perte de jouissance pour les amateurs de pêche et engendrent une diminution des revenus attribuables à cette activité dans plusieurs régions de la province.

Les habitats des espèces animales et végétales font face à de nombreuses menaces : destruction, étalement urbain grandissant, changements climatiques etc. C’est pourquoi les recherches et les suivis effectués par nos experts sont plus que jamais essentielles à la protection du patrimoine naturel de tous les Québécois.

C’est pourquoi nous demandons que:


Le nombre de biologistes et de techniciens chargés du suivi des espèces faisant partie intégrante des milieux naturels soit maintenu, voire augmenté, et que ces professionnels soient de retour sur le terrain pour continuer de protéger notre patrimoine naturel !

Le nombre d’agents de protection de la faune soit maintenu, voire augmenté, et que les agents soient de retour sur le terrain pour combattre le braconnage.

*Ce site bénéficie du travail et du soutien d'étudiants et de citoyens engagés ainsi que de l'Association générale des étudiantes et étudiants du Cégep de La Pocatière.

Pour signer la pétition rendez vous sur le site suivant: www.sauvonspatrimoinenaturel.com

C'était l'opinion du bloggeur en ce 27 février 2015.

André Nanook Simard 

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