21 août 2011

Dehors la nature sauvage

On éloigne la nature

Je ne sais pas si on en a peur ou si on la craint, mais la nature disparaît de nos vies ainsi que tous les animaux sauvages comme les chevreuils. On les juge destructeurs de nos cultures, de nos jardins et de nos haies. On oublie rapidement qu'on a pris leur territoire pour y établir notre maison ou notre ferme. 



Les humains sont en conflit continuellement avec la nature. Quand ce n'est pas une municipalité qui agrandit son parc de maisons habitables où son parc industriel, ce sont des agriculteurs qui rasent les forêts pour agrandir leurs terres cultivables. Voici le parc industriel St-Eustache, les espaces verts y sont totalement absents.



Les humains en général combattent constamment la nature et éliminent graduellement l'habitat des animaux sauvages par leurs actions destructives. L'habitat des animaux sauvages diminue au fil des années. Cet habitat est presque complètement disparu près des grandes villes.


Les québécois se vantent souvent d'avoir une nature sauvage vierge auprès des pays européens. Examinez la publicité de nos régions  touristiques. Voici celle du Bas-St-Laurent:


Et celle de la région de Charlevoix:



On y remarque tout de suite une propension des régions touristiques à exalter son petit coin de pays sauvage peu ou pas affecté par la civilisation.

Son petit coin de nature sauvage

En effet c'est probablement seulement ce qui nous restera, après le développement économique sauvage proposé par le gouvernement dans son ''Plan Nord''. Le petit coin de nature sauvage si apprécié de nos voisins européens sera sans doute protégé, mais le reste de la nature sauvage du Québec je n'en suis plus du tout certain.


Tous les québécois semblent prendre pour acquis que le territoire du Québec est tellement vaste, qu'il restera toujours une certaine partie du territoire qui ne sera jamais exploité économiquement. Les territoires situés à  des centaines de kilomètres des grandes villes ont encore une chance, si nos élus municipaux et gouvernementaux changent d'attitude.

Un changement d'attitude s'impose

Le vrai signe du changement repose dans nos attitudes. Le respect de toute vie sauvage devrait faire partie de  nos vies. L'exclusion des habitats fauniques des projets de développements économiques devrait être une priorité pour nos élus.


Cependant le vieux système de parcs provinciaux est périmé. Les aires sauvages protégées doivent être accessibles à tous sans frais additionnels.




J'invite tous les élus de tous les paliers de gouvernement fédéral, provincial et municipal ainsi que les membres de tous les organismes concernés par la faune et la flore à changer d'attitude. Penser que la nature sauvage du Québec est inépuisable est une erreur magistrale.


J'invite tous les chasseurs, les pêcheurs et les environnementalistes à faire pression sur toute forme de gouvernement et sur tous les organismes concernés, pour faire en sorte que les attitudes changent en faveur de l'habitat des espèces sauvages. 


La préservation d'écosystèmes vierges et de régions naturelles sauvages est une priorité qui incombe à notre génération. Ainsi serons nous assurés que la vraie nature sauvage du Québec existera encore pour nos enfants et nos petits-enfants. 


Nanook  
   

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