23 mars 2012

Libre accès aux territoires publics



Le libre accès aux territoires publics

 Au Québec, il existe peu de territoires publics libres et facilement accessibles où la chasse est autorisée. La plupart des territoires du Québec continental ont un statut privé. Ceux du secteur public sont gérés par différentes organisations comme la SEPAQ et les ZEC'S et/ou des pourvoyeurs ayant des droits exclusifs.






Les  chasseurs s'ils le désirent, bénéficient d’un réseau très bien établi, offrant des services très variés pour pratiquer la chasse au gros gibier, moyennant une rétribution plus ou moins importante. Une partie plus restreinte des territoires reste donc libre de droit et permet aux utilisateurs moins nantis de s’adonner à leurs activités.


Cependant la plupart du temps, ces territoires sont éloignés et difficilement accessibles. De plus le nombre de chasseurs qui s'y retrouve est important.

L'importance de la relève

Plus que jamais, les vieux chasseurs réalisent l’importance d'une relève adéquate dans le domaine de la chasse. Cependant la FéDéCP en instituant des cours additionnels pour la chasse à l'arc et/ou au dindon sauvage, ajoute des restrictions financières à l’accès et à la pratique des activités de chasse pour la relève. Cette première en Amérique ne coûte que la modique somme de $64.00.   




La plupart des chasseurs rencontrés considèrent qu'ils vont à l’encontre des leurs beaux principes et de leurs publicités concernant la relève.

Une ressource collective

Les ressources fauniques sont un bien collectif , tout comme les forêts et les rivières. Il n'y a pas très longtemps, le Québec a déclubé les territoires sous bail et redonné un libre accès à ces territoires aux chasseurs et aux pêcheurs. Un retour en arrière à ce niveau est totalement inacceptable. 




Sur la base du principe que les ressources fauniques sont un bien collectif, les chasseurs québécois demandent donc que l’accès aux territoires libres accessibles et à leurs ressources fauniques, demeure libre pour tous les Québécois. 


Une contribution financière

Les chasseurs de gros gibiers contribuent financièrement depuis longtemps au maintien et au développement des ressources fauniques. Souvent ils ont agi en concertation avec les autres utilisateurs pour protéger certains territoires. La cohabitation entre chasseurs et avec les autres utilisateurs du territoire, a permis de développer une culture enviable de conservation des ressources.


La vision de la plupart des chasseurs québécois dépasse de beaucoup la gestion des gains monétaires, qui peuvent être générés par l'exploitation des ressources fauniques. Les chasseurs québécois ont à coeur de respecter et de promouvoir la notion de ''traditions'' dans l'histoire de la chasse au Québec.


Les chasseurs de chevreuils en particulier veulent également assurer la pérennité des activités de prélèvement de ce gros gibier pour la relève. Ainsi, les chasseurs veulent s'assurer que la notion, à l'effet que la faune du Québec est un bien collectif, soit réaffirmée plus concrètement dans la Loi sur la conservation de la faune.


Nanook

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