19 janv. 2013

Registre: 7 pistes à investiguer

Un registre québécois des armes à feu

1) Le trafic d'armes à feu d' Akwesasne ne s'arrêtera pas

C'est un secret de polichinelle que le trafic d'armes à feu,  provenant des États-Unis, passant par les réserves indiennes, qui sont situées sur la frontière, ne s'arrêtera pas aussitôt que la Loi instituant le registre québécois des armes à feu, entrera en vigueur.

 
Si ce trafic a diminué, pendant l'existence du registre canadien des armes à feu, qu'on me le démontre.


2) Les armes à feu des criminels ne sont pas enregistrées

Les armes à feu dans les mains des criminels, sont sans doute les mêmes qui existaient, quand le registre canadien des armes à feu était en vigueur. 

 
Les criminels n'enregistrent pas leurs armes à feu, nous le savons tous, un registre québécois des armes à feu n'y changera rien.

3) Le nombre de balles, dans un chargeur sera limité à 10

Que le nombre de balles qu'un tireur, peut mettre dans un chargeur soit restreint à 10, ne change rien à la situation. Un tireur peut avoir plusieurs chargeurs de 10 balles, le temps pour changer de chargeur est de quelques secondes. 


 
Même si la Loi sur le registre des armes à feu, prévoit cette restriction, les faits parlent par eux-mêmes.

4) Le registre québécois bannira les armes d'assaut

Qu'un nouveau registre québécois ait une restriction, bannissant les armes à répétition ne peut pas changer rétroactivement la propriété de ces armes à feu. Voici une AK47:


À moins que la nouvelle Loi, instituant le registre québeçois des armes à feu, ne prévoit une confiscation pure et simple de ces armes automatiques.

5) Le registre québécois diminuera la violence faite aux femmes
 
L'institution du registre canadien des armes à feu, n'a pas produit de résultats probants. Nous avons assisté au Québec dernièrement à une recrudescence de la violence faite aux enfants (couteau et noyade). Ce n'est pas parce que le registre des armes à feu canadien a été aboli. 



 Il y a d'autres causes profondes à ce malaise. 

6) Le registre québecois ne diminuera pas les maladies mentales

L'institution d'un registre québeçois, sur les armes à feu ne diminuera pas, les cas de maladie mentale. À titre d'exemple, dans le cas de toutes les tueries qui ont eu lieu aux États-Unis depuis plus de 20 ans, tous les auteurs des drames, étaient sous l'influence de prescriptions de médicaments, dits ''psychiatriques''. 



La prescription de ces médicaments par les psychiatres ou leur arrêt brusque par le patient, demeurent un indice prioritaire, à investiguer par les intervenants en santé mentale.

7) Les chasseurs n'ont rien à se reprocher

Quand arrive le temps de la période de chasse aux gros gibiers, au début de septembre de chaque année, on n'assiste pas à une flambée de violence, faîte aux femmes, parce que les chasseurs sortent leurs armes à feu de leur entreposage, pour aller à la chasse. 



C'est un pur fantasme, que de croire qu'un simple registre d'armes à feu, puisse modifier les comportements de personnes, qui ont un problème de gestion de la violence.

Depuis l'avènement du registre des armes à feu canadien, les chasseurs sont peut-être les plus respectueux des Lois en vigueur. Les chasseurs se sont soumis volontairement à une multitude de règlements depuis l'avènement du registre canadien des armes à feu.

Voilà, j'espère que je vous ai mis, sur des pistes de réflexion intéressantes aujourd'hui.

André Nanook Simard 

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