C'est le printemps, la période de chasse au chevreuil à l'arc est passée depuis de longs mois. Cependant je pense encore aux diverses situations auxquelles j'ai dû faire face pendant cette période. Je pense au véritable jeux du chat et de la souris, que m'a fait vivre le jeune mâle que j'ai récolté finalement.
C'est grâce à une détermination inébranlable qui cohabite assez facilement avec ma passion, que j'ai pu suivre mon instinct de prédateur dans chacune des situations pour finalement avoir du succès.
Il y a quelques années, je n'aurais sans doute pas été capable d'aller au bout de cette passion qui m'habite, par obligations familiales ou professionnelles et/ou par manque de temps. Mais depuis ma retraite, cette passion de la chasse au chevreuil à l'arc s'est beaucoup développée en tenant ce blog sur l'internet.
Tenir un blog sur l'internet
Tenir un blog sur l'internet est également une aventure dont je me sens le plus fier. Trouver des ''sujets'' intéressants pour écrire de 3 à 4 articles par semaine pendant plus de 160 semaines (+ de 3 ans), puis passer beaucoup de temps en pleine forêt à prendre par moi-même, plus de 6 000 photographies de chevreuils dans la nature afin d'agrémenter les articles de mon blog, sont des tâches tellement passionnantes que vous avez tendance à ne parler que de ça.
Je ne connais pas les critères qui déterminent si vous avez du succès ou non dans la vie. Je sais seulement, que si vous avez élevé votre famille avec toutes les difficultés rencontrées de nos jours, c'est un indice que vous avez probablement réussi votre vie. Je sais également que pour plusieurs chasseurs, le fait de récolter un chevreuil-trophée ''Pope & Young'' est également un indice de succès.
Pour moi, le fait d'avoir plus de 6 000 lecteurs par mois sur le Blog de chasse au chevreuil à l'arc, un blog exclusivement en français, est un critère de succès assez exceptionnel. Comparé aux sites américains en anglais fortement commandités, ma performance est tout simplement phénoménale.
Mais ce qui me satisfait le plus, c'est de passer du temps à l'extérieur tout le temps. Lorsque je me rappelle ma jeunesse pendant les classes, je regardais toujours à l'extérieur de la salle de cours par la fenêtre.
Aujourd'hui à la retraite après une vie bien remplie, je regarde encore souvent par la fenêtre pour évaluer mes chances de me retrouver à l'extérieur. Nous avons la chance d'être nés dans un pays dont les paysages font rêver le monde entier. Essayons d'en profiter au maximum pendant le temps qu'il nous reste à vivre.
André Nanook Simard
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