Nous savons tous que l'avenir des régions passe par un accès plus facile des jeunes à la chasse sportive. Ne nous leurrons pas, ce n'est pas à la chasse au chevreuil à l'arc que je fais référence içi. C'est la chasse sportive avec une arme à feu.
Une des suggestions envisagées se situe dans une perspective réformiste. Elle est politiquement faisable mais ça va prendre plus de vision et de courage. Je tiens à vous avertir que ça va créer des mécontents.
Nous sommes en situation de monopole, quant au contrôle des cours de formation pour la chasse au Québec.
La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs exerce en quelque sorte un monopole sur les cours de formation. Elle charge donc le prix fort ($300.00) à la relève pour financer ses activités.
Un cours de maniement à l'école secondaire
Pourquoi ne pas donner le cours de maniement et de sécurité, autant pour l'arc et l'arbalète, que pour les armes à feu à l'école secondaire. Je laisse le choix au gouvernement de choisir l'année.
Compte tenu que les jeunes filles peuvent aller au CLSC demander une prescription de pilules contraceptives à 14 ans, pourquoi ne pas faire de même pour les garçons et leur permettre d'obtenir leur certificat de chasseur à 14 ans.
Le secondaire 3 serait l'âge idéal pour compléter le cours. Les Commissions scolaires en bénéficieraient grandement en terme de décrochage scolaire. Ces cours données à l'école pourraient ''démocratiser'' pleinement l'accès à la chasse.
Je vous réfère à mon article précédent traitant des coûts des cours, à cette adresse: http://nanookqc.blogspot.ca/2013/08/favoriser-la-releve-un-gouvernement-pas.html
Description de la formation
Les cours permettent d'acquérir les connaissances nécessaires au maniement sécuritaire des armes à feu. La réussite de ces cours est nécessaire pour obtenir le certificat du chasseur.
Ce certificat est nécessaire pour compléter le formulaire pour pouvoir acquérir un permis de possession et d'acquisition d'arme à feu sans restriction.
Il faut passer de la parole au geste et assurer à chaque élève québécois l'accès aux cours de maniement de l'arc/arbalète, ainsi que pour les armes à feu. Pour le milieu de la chasse, les cours sur le maniement et la sécurité ne sont pas une frivolité.
Il ne suffit plus que le ministère soit convaincu de l'importance de la relève à la chasse. Il faut maintenant que les parents, les directeurs de commissions scolaires et les enseignants comprennent et confirment l'importance des cours de sécurité pour assurer une relève à la chasse.
André Nanook Simard
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