20 nov. 2013

Une erreur très couteuse

Un cas spécial

Je ne sais pas si je suis un cas spécial, mais pour moi la chasse au chevreuil à l'arc est une aventure pour toute l'année. Je me rends compte que j'ai dépassé les bornes cette année. J'ai passé plus de temps sur le territoire de chasse cette année. Mes déboires à la chasse cette année, en sont peut-être le résultat.



Les chevreuils sentent que vous mettez trop de pression. J'ai eu plusieurs ''signaux blancs'' de chevreuils, qui ne sont peut-être même pas revenus dans le territoire de chasse. J'ai un très petit territoire de chasse boisé, qui ne mesure que 400 mètres X 600 mètres (24 000 mètres carrés). Ce territoire est cependant entouré de terres agricoles qui sont cultivées alternativement avec du soja et du mais.

Trop de pression

J'ai sûrement mis trop de pression sur les chevreuils et j'en ai payé le prix. À chaque fois que je me préparais pour la chasse, il y a eu des activités du fermier qui m'ont dérangé. Je vais vous donner un exemple: installé dans ma cache terrestre sur le champs de mais, dans le but d'intercepter un des chevreuils qui s'y promenait pendant la nuit, quel ne fut pas ma surprise d'entendre la grosse moissonneuse-batteuse se présenter pour justement ramasser le mais.


J'ai cru vainement, qu'entre la période de chasse à l'arc et celle de la ''poudre noire'' que les chevreuils retourneraient. Le territoire était totalement libre de chasseurs. Mais je n'ai pas pu m'empêcher d'aller y faire un tour quand même. C'est ce genre de pression dont je parle. Trop de pression sur les chevreuils les éloignent. Ils ont changé de champs de mais subitement et ne retournaient plus se coucher dans le boisé de chasse.

Il est certain que la passion que j'ai démontré trop ouvertement, a été l'erreur la plus couteuse de ma période de chasse au chevreuil.

André Nanook Simard
 

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