Dans notre habitat péri-urbain constitué de projets domiciliaires, la vraie nature est en pleine croissance. Comme preuve tangible, les personnes peuvent visiter les urgences des hôpitaux ainsi que les centres de réparation automobile, pour s'apercevoir qu'il y a beaucoup trop d'accidents impliquant des chevreuils.
Le trop grand nombre de chevreuils est responsable de nombreux accidents avec des voitures, en plus de contribuer à la propagation de la maladie de Lyme, cette maladie débilitante causée par une tique véhiculée par les chevreuils.
Un bar ouvert 24 heures
Pour les chevreuils l'environnement péri-urbain est un bar de végétation ouvert à l'année. Les anciens prédateurs qui contrôlaient la situation sont partis depuis longtemps. À moins que les citoyens du Québec ne consentent à vivre avec des loups, des coyotes et des lions de montagne, ils vont devoir accepter la responsabilité d'être au sommet de la chaîne alimentaire.
Les ''écolos'' et les amants des animaux, qui veulent bloquer la chasse au chevreuil en disant qu'elle est barbare, doivent accepter qu'un nombre trop important de chevreuils parmi les humains est néfaste.
Les moyens de contrôler les populations de chevreuils comme le contrôle des naissances sont trop lents et pas très fiables. Les autres moyens de garder les chevreuils hors des autoroutes, comme l'installation de hautes clôtures, comme on a fait au Québec près du Tunnel Lafontaine, sont particulièrement dispendieux.
Tout le monde sait très bien que les résultats d'une excellente végétation et l'interdiction de chasser, donnent en quelques années une invasion de chevreuils dans un habitat favorable.
André Nanook Simard
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