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6 avr. 2014

''L'automne de la deuxième chance''

Un problème qui les dépasse
Au cours de ces dernières années il est devenu très évident qu'il faut des changements drastiques dans la gestion du cerf de Virginie (chevreuil) au Québec. Le Ministère de la faune (MDDEFP) a essayé de faire le travail de son mieux, mais il est clair que la tâche est trop gigantesque pour eux.




Pour faire les choses comme il faut, il faut développer un slogan qui animerait les troupes. Puis la réalité m'a soudainement frappé: c'est exactement comme pour le rattrapage scolaire, ''L'automne de la deuxième chance''. J'ai pensé que je volais sûrement le slogan des diverses commissions scolaires.

''L'automne de la deuxième chance''

La première tâche du comité spécial formé pour résoudre le problème des chevreuils, est de regagner la confiance des chasseurs. Pour ce faire, le comité spécial doit s'assurer que tous les chasseurs voient plusieurs chevreuils à chaque saison.




En ce faisant, ils doivent absolument s'occuper des mortalités de chevreuils dont les chasseurs ne sont pas responsables. Les morts de chevreuils à cause de la prédation, de la famine ainsi que les accidents de voitures doivent être absolument réduits.




D'une part pour s'occuper du problème de la prédation, le comité spécial pourrait s'engager dans l'élimination de tous les prédateurs.
Tous les loups, tous les ours, tous les coyotes, tous les lynx et tous les cougars seraient tués. Tous les animaux prédateurs qui pourraient infliger des blessures mortelles à un chevreuil seraient éliminés. 



D'autre part pour s'occuper de la seconde raison (famine) des mortalités des chevreuils, le comité spécial pourrait faire appel à tous les chasseurs, qui plantent des champs nourriciers, qui appâtent lors de leur chasse et/ou qui nourrissent les chevreuils l'hiver dans tous les coins du Québec.


Ces chasseurs auraient comme priorité, que nul chevreuil ne pourrait se coucher avec un estomac (rumen) vide. 


Le plus difficile problème sera celui des voitures et des camions qui tuent 5 000 chevreuils à chaque année. Un effort herculéen est requis pour résoudre ce problème. Il s'agit d'installer une clôture de 3 mètres (10 pi.) sur chaque route du Québec.


On va sans doute me dire que c'est impossible. Cependant nous envoyons des milliers de soldats en Irak et en Afghanistan, nous avons même envoyé un homme sur la lune. Ça ne va prendre que quelques années avant de voir les résultats de l'intervention du comité spécial. Les chasseurs verrons sous peu des milliers de chevreuils à chaque année.


Ce que je veux dire dans cet article, c'est que les populations québécoises de chevreuils varient en nombre à chaque année selon la qualité de l'habitat. Il n'y a pas si longtemps, les chasseurs ne récoltaient qu'un maigre 3 000 chevreuils à chaque année.


Les québécois ont un groupe de biologistes au ministère de la faune (MDDEFP), qui s'occupent de façon magistrale de nos populations de chevreuils. Il est peut-être temps que les chasseurs reconnaissent leur compétence.


C'était l'opinion du bloggeur en ce 6 avril 2014.


André Nanook Simard





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