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27 oct. 2015

Une barrière trop élevée

La chasse à l'arc

Vous reconnaitrez probablement la scène. Un chasseur à l'arc récent parle  du ''buck'' qu'il a tué. Son excitation disparaît vite, quand il entend les chasseurs expérimentés, dire que ce n'est qu'un ''spike''. 



 Il semble que le Département de la faune fait un excellent travail. La population de chevreuil au Québec, est plus saine qu'elle l'a été depuis plusieurs années. Pourquoi alors toute cette pression sur le chasseur ordinaire, pour avoir des trophées ? 


Récolté à l'arc

 C'est un chevreuil que vous aimez, vous pouvez lui tirer dessus. Tous les chevreuils récoltés à l'arc sont des trophées. Le chasseur qui a tué ce ''spike'' a probablement mis tout son cœur et toute son âme dans cette chasse. Si c'est un animal selon les normes de la Loi, tué par un chasseur à l'arc dans la bonne période, c'est un trophée sans nul doute. 



Je grince des dents quand je vois un chasseur, qui a perdu son amour de la chasse pour l'amour d'un trophée. Ça n'est pas ça, l'esprit d'un chasseur à l'arc, qui essaye de chasser son premier chevreuil.


Nous avons tous créé une culture de la chasse, qui est trop élevée. Quand un nouveau chasseur à l'arc essaie de rejoindre nos rangs, il risque de se sentir inférieur, parce que la barrière est trop élevée.


C'était l'opinion du blogueur en ce 27 octobre 2015.

André Nanook Simard

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