Je chasse des animaux
libres et sauvages, dans un boisé très familier. Je chasse à
l'arc, parce que j'endosse complètement la responsabilité, de la mort
du chevreuil que je tue. Ceux qui croient que la viande pousse, dans
les supermarchés font fausse route, je mange surtout de la viande,
exempt d'hormones et d'antibiotiques.
Je chasse avec un arc
moderne et très fiable, qui rencontre toutes les conditions du
permis de chasse. La chasse n'est pas un sport comme on l'entend
généralement. J'ai la responsabilité de mettre à mort un
chevreuil, d'une manière rapide et d'essayer de diminuer sa
souffrance le plus possible.
J'accepte mon humble
héritage de chasseur. Mes ancêtres étaient chasseurs avant moi,
c'est de cette façôn qu'ils ont survécu. Quand je chasse le
chevreuil à l'arc, ce n'est pas pour prendre l'air pur de la forêt,
ou contempler les beautés de la nature. Je ne suis pas un écolo, ni
un adepte du ''green party''. Je suis un homme libre quand je chasse.
Je chasse parce que le boisé sauvage est pour moi un endroit de
loisirs, le territoire des bêtes sauvages.
Dans notre époque où les personnes sont rarement
déconnectés des nouvelles technologies, même ne pas pouvoir être
en contact avec ses proches. J'apprécie le moment où je suis à la
chasse, plus à l’écoute de mon instinct et de la faune. J'essaie
de renouveler cette expérience chaque année, pendant la période de
chasse au chevreuil à l'arc.
Cette chasse au chevreuil est pour mon bien-être
personnel. Chaque jour que je chasse, me fait énormément de bien.
C'était l'opinion du blogueur en ce 29 juin 2016.
André Nanook Simard
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