Tout le monde a entendu parler du ''buck fever''. Vous
êtes assis sur votre poste d'affut, pendant des heures. Vous
entendez des brindilles se briser et les feuilles bruissent et
craquent. Ça semble pas mal plus fort, que tous les écureuils que
vous avez entendus avant.
Vous commencez à vous demander, ce que
cela pourrait être. Votre cœur commence à battre plus rapidement.
Soudain un chevreuil est dans votre ligne de tir. Il y a beaucoup
d'émotions qui passent dans votre corps. C'est possiblement trop
loin pour tirer. Avec énervement vous attendez que le chevreuil se
rapproche.
En ce moment votre cœur bat rapidement dans votre
poitrine, vos mains tremblent, vos genoux se cognent les uns contre
les autres.
Après de longues minutes d'attente, le
chevreuil est enfin à portée de tir.
Vous fixez les yeux sur le
chevreuil, étirez la corde ou agrippez la gâchette de votre
arbalète. Cette même agitation (émotion) peut aussi amener une
léger tremblement, quand vous relâchez la corde ou tirez sur la
gâchette de votre arbalète. Un léger tremblement qui rend très
difficile d'aligner votre visée sur le chevreuil.
Avec le temps, j'ai personnellement
appris, que la seule façon de maintenir votre calme, en ce moment
critique est sans contredit: les pratiques de tir. Fermez les yeux,
imaginez votre position exacte sur votre poste d'affut, quand vous
êtes à la chasse.
Sentez la chaleur du soleil sur votre peau.
Apercevez les feuilles se déplaçant dans le vent léger. Écoutez les
oiseaux chanter. Cela calme les émotions.
Maintenant, imaginez que le chevreuil
entre dans votre ligne de tir. Regardez ses oreilles qui bougent sans
cesse. Ne regardez pas ses yeux. Regardez la zone vitale seulement. Répétez comme un ''mantra'': "Zone vitale'', ''zone vitale'' plusieurs fois !!! Assurez-vous de respirer profondément. Si vous
pratiquez très souvent, vous y gagnerez la confiance pour rester calme
quand vient le temps de tirer.
C'était l'opinion du blogueur en ce 29
décembre 2016.
André Nanook Simard
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