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6 août 2017

Pour chasser le ''stress''

Un samedi matin à la chasse

Il est presque 5 heures du matin quand le réveil-matin sonne brutalement. Je regarde dehors, il fait encore nuit. Je me lève aussi tôt dans la journée, parce que je suis à la chasse au chevreuil.



Environ 20 minutes plus tard, après un petit déjeuner de céréales, je rejoins mon compagnon de chasse dans l'abri-cuisinette pour enfiler mes habits de camouflage et mon harnais de sécurité. 


 
Nous enfilons nos motocross. Nous progressons lentement vers notre boisé de chasse. Nous stationnons les motos et nous progressons à pieds individuellement, vers nos  miradors dans la noirceur.



Puis je monte dans un poste d'affût, que j'ai installé il y a plusieurs semaines. J'accroche mon harnais de sécurité. Je monte rapidement l'arc par la corde de service. J'encoche une flèche. J'accroche l'arc sur le support installé à cet effet. Je m'assoie enfin dans la noirceur, pour la première journée de chasse au cerf de Virginie.

Un magnifique moment

 Au début c'est le silence total. Puis la lumière commence lentement à apparaître, les oiseaux commencent à chanter, les écureuils marchent dans les feuilles séchées. Le soleil se lève. Quel magnifique moment de la journée.




Il est presque 7.00 heures quand je vois une ombre se glisser à travers les arbres. Le tremblement fin qui secoue mes membres, chasse la torpeur, qui s'était emparé de moi par la longue attenteIl y a quelque chose de profondément viscéral, quand un chasseur aperçoit sa proie pour la première fois. 

Quand le chevreuil s'approche, je bande mon arc, je repère l'animal à travers mon oeilleton, je pose la mire de 20 mètres sur la zone vitale et j'actionne le déclencheur. La flèche touche le chevreuil à l'endroit visé. L'animal tourne rapidement sur sa gauche et s'enfuit en courant. 

Il n'y a pas de célébration ou de sentiment de triomphe alors que je l'approche après une attente d'environ 20 minutes. Il y a juste un bref moment de recueillement alors que je sors mon couteau pour l'éviscérer.

Je vis à l'extérieur d'une grande ville en zone péri-urbaine. Une bonne partie de ma viande vient du boisé de chasse et j'en suis fier.

De bonnes raisons de chasser

Premièrement ça aide l'économie. Les dépenses effectuées par les chasseurs aident les économies régionales. Deuxièmement c'est ''santé''. En chassant vous obtenez une viande très saine. De plus vous faites de l'exercice.

Troisièmement ça aide l'espèce. Les chasseurs aident les autorités à contrôler les populations de chevreuils, qui se ramasseraient sur les chemins publics. 

La pratique de la chasse est également un moyen privilégié par plusieurs, de se débarrasser du stress causé par les villes, le trafic et la vie moderne en général.

C'était l'opinion du blogueur en ce 6 août 2017.


André Nanook Simard

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