L'image des chasseurs à l'arc
Les chasseurs sont désormais considérés comme utiles à l'environnement. L'image du chasseur
féroce et sanguinaire est dépassée. Dans les faits, les chasseurs à l'arc sont
devenus des gestionnaires et des protecteurs de la nature.
Les chasseurs à l'arc sont au coeur de la biodiversité. La chasse à l'arc est devenue un facteur important de conservation de l'environnement. Partout où l'on chasse avec une certaine conscience de gestionnaire, la faune et la flore se portent bien.
Au Québec, la plupart des chasseurs à l'arc ont des connaissances approfondies sur la biologie et sur le comportement des chevreuils.
Les chasseurs
à l'arc québécois ont depuis longtemps pris le virage du développement durable,
avec l'ambition de participer à la préservation des habitats et des
espèces qu'ils hébergent.
Mais il ne faut surtout pas oublier pour autant qu'une partie importance de la population se méfie toujours des chasseurs, car ces derniers tuent des animaux.
Évidemment, les chasseurs
sont un peu démunis pour se justifier car leurs arguments sont souvent
les mêmes. Ils se heurtent à la difficulté de convaincre les écolos et
les végétariens que chasser est légal et légitime.
Plus de dégâts sans la chasse
Le
nombre de chevreuils prélevés au cours de la saison de chasse 2016
s'est élevé à 52 842. Ce chiffre s'ajoute aux chiffres des années antérieures où le nombre de chevreuils récoltés(sur le continent) a varié entre 41 000 et 52 000 de 2012 à 2016.
Cette
récolte élevée témoigne de l'accroissement sensible des populations de
chevreuils qui causent de sérieux dégâts, notamment sur les cultures
céréalières, sur les cultures légumières et sur les forêts.
Les chasseurs participent donc comme gestionnaires à la régulation des populations de chevreuils sur le territoire du Québec.
C'était l'opinion du blogueur en ce 4 octobre 2017.
André Nanook Simard
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