Une expérience avec le registre provincial
J'étais avec un
membre de ma famille, qui a décidé d'enregistrer dans les premiers
jours ses 8 armes, pour être en mesure d'avoir l'esprit tranquille et
d'être débarrassé.
Quelques semaines après avoir envoyé ses
documents, le registre québécois lui a envoyé une lettre, pour lui
signifier qu'il avaient bien reçu sa demande. Que son dossier
était en évaluation.
Je ne comprends pas en quoi le registre, peut
évaluer un dossier car ce n'est pas de leur juridiction, de déterminer
la classification des armes. Dans mon livre à moi, ils n'ont qu'à
prendre le modèle d'arme, et le # de série that's it ! Déjà que
nous sommes discriminés face aux autres provinces, ils n'ont pas
d'affaire à nous enquêter en plus.
Une enquête en plus
La personne concernée reçoit en plein samedi après-midi, (je suis
témoin) un appel du registre québécois, pour demander des
précisions sur les armes. Il faut dire que le propriétaire en
question n'a aucune arme exceptionnelle. Nous pourrions dire que ce n'est
pas exotique, c'est une Mauser de confection tchèque. Le fonctionnaire ne connaît pas les carabines.
Le fonctionnaire
l'a questionné sur 6 de ses 8 armes. Il n'avait même pas l'air de
savoir, comment était faite une SKS. Il questionnait sur les
capacités des chargeurs ?? Il s'obstinait sur la longueur de canon,
d'une de ses armes à savoir 23" au lieu de 21", en sachant
très bien que rien ne change, car dans les 2 cas c'est au-dessus de
18.5".
Où il y a eu le plus d'obstinations, c'est au niveau de
sa carabine à plomp !! Il a été obligé de dire qu'il s'agissait
d'une Crossman acheté chez Canadian Tire. (le # de modèle ne fittait
pas avec la longueur de canon, quelque chose comme ca ?).
Je tiens à
préciser que l'ensemble des armes concernées, à part la carabine à
plomb étaient enregistré au fédéral, auparavant et qu'il a
toujours l'ensemble des enregistrements, en sa possession pour le
prouver. Aucune arme n'a été modifié.
Je peux vous dire qu'il a
été très patient et courtois, avec le fonctionnaire, mais à la fin,
il lui a dit qu'il espérait ne pas se faire saisir ses armes.
L'appel en question a duré plus de 30 min. Je suis triste pour ce
membre de ma famille qui a voulu bien faire, et a été traité
pratiquement comme un criminel potentiel, malgré la légalité de ses
armes et ses enregistrements passés.
Enfin, je n'ai pas hâte d'enregistrer les miennes, avec des armes
plus récentes, dont les spécifications sont difficiles à obtenir (BCL-102).
On dirait que cela a pour but de nous décourager, à posséder des
armes légales. Je suis désormais davantage intéressé par les restreints
qui sont gérés par le fédéral !
Des fonctionnaires suspicieux et taponneux
Le membre de la famille vient tout juste, de recevoir ses papiers
d’enregistrement par la poste. Lors de la vérification des
enregistrements, il s’est aperçu que 4 # de série des 8 armes
qu’il possèdent étaient inexacts. Il a dû rappeler le registre
Québécois pour rectifier, afin de ne pas créer une panique dans le
futur, s’il se fait contrôler par un agent de la paix.
Lors de
l’appel, le fonctionnaire lui indique, qu’ils n’ont pas de
dossier à son nom. Le membre de ma famille lui explique que c’est
impossible car il vient de recevoir ses enregistrements, qu’ils
sont bourrés d’erreurs. Après, obstination, le fonctionnaire se
rend compte, que le # de téléphone au dossier était pas le bon,
que pour l’instant il n’était pas en mesure de le changer. Le
fonctionnaire ne comprend pas également pourquoi il s’est glissé
5 erreurs au niveau des # de série. De plus, une arme a été
identifiée avec une longueur de canon de 15'' au lieu de 18.5''.
Donc le fonctionnaire recommence son questionnaire pour faire les
corrections et après quelques minutes, il s’excuse et explique
qu’ils devront tout recommencer, car le système informatique venait
de planter. Enfin, après encore une fois plus de 30min au téléphone,
on lui explique qu’il est incapable de changer la longueur erronée
du canon. Le fonctionnaire me dit qu’il devrait se rendre sur le site internet, pour
changer le # de téléphone lui-même qui a été mal rentré par le
fonctionnaire précédent. Et voilà, il s’agit de la maison d'Astériiix qui rend fou.
Pour enregistrer vos armes à feu
Si vous voulez enregistrer vos armes, libre à vous !!!!!
C'était l'opinion du blogueur en ce 13 mars 2018.
André Nanook Simard
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