Nanook au coeur de la nature
Je suis né à Duchesnay, dans le Comté de Portneuf, pendant la deuxième guerre mondiale. C'est là que j'ai grandi à l'ombre de la Station forestière, où mon père travaillait.
Nous vivions dans une petite maison, que mon père avait acheté sur le bord de la petite rivière Ontarizi, près du lac St-Joseph. Le seul moyen de transport, était le chemin de fer. Il n'y avait aucune route dans ce temps-là.
Une famille unie
Nous étions cinq enfants, plus mes parents, et mon grand-père. Un sixième enfant est venu, nous rejoindre après notre déménagement à l'Ancienne Lorette, quand j'avais 12 ans. Nous vivions à 8 personnes dans cette petite maison, que mon père avait réaménagé, pour offrir plus d'espace à sa famille. La vie n'était pas très facile, pour mon père alors enseignant, mais nous avions beaucoup d'amour, de nos parents.
Si vous regardez le plan de la station, nous vivions dans une petite maison, située directement à gauche du pont, qui traverse la rivière. La maison a été déménagée, ailleurs quelques années, après notre départ.
J'y suis retourné plusieurs fois, dans ma vie, car c'est là que j'ai appris à nager, et à aimer me promener dans les sentiers aménagés, par les étudiants en foresterie. J'ai aussi appris à manier l'aviron, et le canot, ce qui deviendra plus tard dans ma vie, une véritable passion de voyages en canot sur la côte-nord, avec mon propre fils.
Les habiletés de vie en forêt
J'ai longuement réfléchi, aux diverses habiletés de vie en forêt, que j'ai assimilé et intégré à Duchesnay. Une fois que vous avez appris à marcher, vous ne retournez plus jamais en arrière. C'est la même chose, quand vous apprenez à vous déplacer en forêt, et à vous y sentir à l'aise, cette capacité ne vous quittera plus jamais.
Mes filles ont aussi acquis les rudiments, d'une vie de camping en forêt. Aujourd'hui elle sont fières d'avouer que la pêche, n'a pas vraiment de secret pour elles. Même la plus jeune, n'est pas embêtée par les armes à feu ,et la chasse à l'arc.
J'ai toujours voulu faire comprendre à mes enfants, que malgré toutes les difficultés rencontrés dans la vie, le contact avec la nature sauvage, demeure le meilleur moyen de retrouver le calme, dans son coeur et dans sa tête.
Que
ce soit dans le verger derrière sa maison, où encore les promenades dans
les parcs municipaux, et/ou provinciaux, il y a toujours moyen au Québec, de reprendre un contact intime avec la nature.
C'était l'opinion du blogueur en ce 19 février 2019.
André Nanook Simard
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