5 févr. 2019

L'erreur très couteuse

Un cas spécial


Je ne sais pas, si je suis un cas spécial, mais pour moi la chasse au chevreuil à l'arc, est une aventure, pour toute l'année. Je me rends compte, que j'ai dépassé les bornes, cette année. J'ai passé plus de temps, sur le territoire de chasse, cette année. Mes déboires à la chasse cette année, en sont peut-être le résultat.



Les chevreuils sentent, que vous mettez trop de pression. J'ai eu plusieurs ''signaux blancs'', de chevreuils, qui ne sont peut-être même pas revenus, dans le territoire de chasse. J'ai un très petit territoire de chasse boisé, qui ne mesure que 400 mètres X 600 mètres (24 000 mètres carrés). Ce territoire, est cependant entouré de terres agricoles, qui sont cultivées alternativement avec du soja et du mais.

Trop de pression

J'ai sûrement mis trop de pression, sur les chevreuils, j'en ai payé le prix. À chaque fois, que je me préparais pour la chasse, il y a eu des activités du fermier, qui m'ont dérangé. Je vais vous donner un exemple: installé dans ma cache terrestre, sur le champs de mais, dans le but d'intercepter un des chevreuils, qui s'y promenait pendant la nuit, quel ne fut pas ma surprise d'entendre la grosse moissonneuse-batteuse, se présenter pour justement ramasser le mais.



J'ai cru vainement, qu'entre la période de chasse à l'arc, et celle de la ''poudre noire'', que les chevreuils retourneraient. Le territoire était totalement libre, de chasseurs. Mais je n'ai pas pu m'empêcher d'aller, y faire un tour quand même. C'est ce genre de pression, dont je parle. Trop de pression sur les chevreuils, les éloignent. Ils ont changé de champs de mais subitement, ne retournaient plus se coucher, dans le boisé de chasse.

Il est certain que la passion, que j'ai démontré trop ouvertement, a été l'erreur la plus couteuse, de ma période de chasse au chevreuil.

André Nanook Simard

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