Quand vous voyez un chevreuil pour la première fois à la chasse, vous avez selon mon expérience passablement plus que temps pour l'observer et pour tirer que vous et moi le pensons. La patience est une vertu que plusieurs chasseurs possèdent quand vient le temps de relâcher une flèche.
Les mêmes questions
La plupart du temps le chasseur se pose toujours les mêmes questions. Est-ce que l'animal va se rapprocher pendant les prochaines minutes ? Les conditions météorologiques vont-elles influencer le tir ? Où est-ce que je dois viser ?
La ligne de tir est-elle exempt de branches pour éviter que la flèche ne dévie ? Est-il mieux de tirer debout ou assis ? Est-ce qu'il y a un arbuste entre moi et le chevreuil pour pouvoir étirer mon arc sans qu'il s'en aperçoive ? Quel est le meilleur moment pour tirer ?
Dans l'esprit du chasseur, il est évident qu'il veut à tout prix essayer d'avoir un coup fatal. Mais rien ne l'oblige à tirer quand l'animal ne présente pas une zone vitale claire et nette. Quelques fois il devra laisser passer l'animal sans tirer parce que l'animal est trop loin, où qu'il s'est placé dans un angle trop prononcé pour tirer.
L'après tir
Puis après le tir les questions reviennent à l'esprit du chasseur. Est-ce que j'ai atteint le chevreuil dans la zone vitale ? Est-ce que je vais pouvoir le retrouver ? Y a-t-il une piste de sang suffisamment voyante ? L'attente est interminable avant de descendre du poste d'affût une demi-heure après le tir. Vais-je pouvoir le récupérer ?
Quelques soient vos questions, vous devez toujours trouver une réponse immédiate. Le chevreuil qui se présente devant un chasseur n'y restera pas très longtemps. Le reste n'est que de l'histoire.
André Nanook Simard
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