25 janv. 2020

Les merles jasent

La reine de la forêt

 Avant, je partais plus souvent prospecter mon territoire de chasse au chevreuil à l'arc. J'y allais tout l'été, pas juste avant le début de la saison de chasse. Je m'assoyais alors, dans un poste d'affut et j'écoutais la forêt, revivre autour de moi. Quelques fois je voyais des chevreuils, évoluer devant mes yeux, comme si rien ne pouvaient les déranger.



Je vois soudainement à ma gauche, une tache brune se déplaçant parmi les arbres, sans faire de bruit. C'est une grosse femelle. Puis elle s'arrête subitement derrière, un gros frêne. Elle se tient debout dans un rayon de soleil, qui perce au travers du feuillage à moins de 30 mètres de moi. Le soleil du matin, crée une sorte de brume qui enjolive la scène. Elle trône, comme si elle est la ''reine de la forêt''.


Les merles jasent

Elle se tient comme ça debout devant moi, et se liche constamment le nez. Elle tourne sa tête, je vois que ses petits du printemps viennent la rejoindre. Elle liche tendrement ses faons, l'un après l'autre.  Elle écoute les merles qui jasent, (ti-lût,ti-lulût) ne sentant aucun danger. Puis elle entraîne ses faons, loin de mon poste 
La reine de la forêt

 Avant, je partais plus souvent prospecter mon territoire de chasse au chevreuil à l'arc. J'y allais tout l'été, pas juste avant le début de la saison de chasse. Je m'assoyais alors, dans un poste d'affut et j'écoutais la forêt, revivre autour de moi. Quelques fois je voyais des chevreuils, évoluer devant mes yeux, comme si rien ne pouvaient les déranger.



Je vois soudainement à ma gauche, une tache brune se déplaçant parmi les arbres, sans faire de bruit. C'est une grosse femelle. Puis elle s'arrête subitement derrière, un gros frêne. Elle se tient debout dans un rayon de soleil, qui perce au travers du feuillage à moins de 30 mètres de moi. Le soleil du matin, crée une sorte de brume qui enjolive la scène. Elle trône, comme si elle est la ''reine de la forêt''.


Les merles jasent

Elle se tient comme ça debout devant moi, et se liche constamment le nez. Elle tourne sa tête, je vois que ses petits du printemps viennent la rejoindre. Elle liche tendrement ses faons, l'un après l'autre.  Elle écoute les merles qui jasent, (ti-lût,ti-lulût) ne sentant aucun danger. Puis elle entraîne ses faons, loin de mon poste d'affut.


Je descend, de mon poste d'affut. Je sors du boisé de chasse émerveillé, encore un fois de cette nature, qui n'en finit plus de me surprendre.

C'était l'opinion du blogueur en ce 26 avril 2019.

André Nanook Simard

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Je descend, de mon poste d'affut. Je sors du boisé de chasse émerveillé, encore un fois de cette nature, qui n'en finit plus de me surprendre.

C'était l'opinion du blogueur en ce 25 janvier 2020.

André Nanook Simard



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