5 mars 2012

Un petit peu d'aide des chasseurs

Nos forêts publiques

Je pense que le ''front froid'' qui s'approche du sport de la chasse va amener de graves problèmes aux chasseurs dans les années qui viennent. J'aperçois clairement que plusieurs dangers déferleront sur les adeptes de la chasse dans les prochaines années. 

Il y a bien sûr tous ces organisations qui veulent plus de contrôles sur les armes de chasse, puis tous les anti-chasseurs et les amoureux des animaux qui trouvent que la chasse est une sport répugnant. Il y a aussi les municipalités,  les regroupements d'agriculteurs,  les départements de transport qui veulent tous moins de gibiers sur leurs territoires, sur leurs terres et sur les chemins. 


Nous devrions nous regrouper pour défendre nos traditions et nos droits, afin de ne pas leur laisser gagner un seul centimètre de cette bataille qui s'annonce. 
Une chasse trop dispendieuse

Cependant, ce qui me dérange le plus dernièrement, c'est que bientôt nous n'aurons plus les moyens de chasser. Toutes ces histoires de ''gros bucks'' sont bien belles dit-on, mais essayer de demander la permission à un agriculteur dans les prochaines années sera de plus en plus difficile. Ou bien il va rire des chasseurs, ou encore il va demander plusieurs centaines de dollars pour chasser chez lui.



J'espère qu'un jour nous ne retrouverons pas comme la plupart des pays d'Europe, où la chasse est réservée aux plus nantis ainsi qu'aux propriétaires terriens. À ce jour, la plupart des chasseurs québécois peuvent chasser dans les forêts publiques pour le prix d'un permis de chasse. La chasse sur ces territoires est probablement plus difficile que sur des terrains biens aménagés, mais l'expérience que vous en tirerez sera d'autant plus gratifiante. 

Si nous voulons garder ces territoires giboyeux tels qu'ils le sont aujourd'hui, nous les chasseurs devront nous assurer que les compagnies qui font de l'exploration et de l'extraction le font correctement en respectant toutes les normes environnementales, afin que la forêt et le gibier qui s'y trouve ne soient pas affectés négativement. 

Le plus important, n'hésitez pas à aller voir ce qui s'y passe. Je pense qu'aussi longtemps que de tels endroits sauvages existeront, notre devoir immédiat sera toujours de les protéger. C'est une très importante partie de nos traditions.



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