Un cas de frivolité politique: le registre des armes à feu

Le registre québécois des armes à feu

Nos législateurs ont tous une remarquable rhétorique pour masquer cette législation frivole. Tous les honorables députés du Québec sont prêts à voter unanimement pour une Loi, qui plaira à leur base respective, mais qui va n'avoir qu'un effet négligeable sur la sécurité de la population. 

Même si cet aspect est excessivement important, personne n'avance de chiffres quant à l'effet qu'aura le registre des armes à feu sur la sécurité dans la population. Le principal argument émotif que nous entendons est théâtral, privilégiant le style sur le contenu.

Un cadeau aux donateurs du lobby

Madame la Première Ministre Pauline Marois est une femme intelligente et une politicienne aguerrie. Elle sait pertinemment que ses électeurs sont des voteurs, qui sont anti-arme et anti-chasse. 

En proposant la Loi sur le registre des armes à feu, elle sait fort bien que les donateurs du lobby anti-arme et anti-chasse verseront des sommes énormes à son parti pour supporter cette Loi.

Remarquez bien qu'à chaque fois qu'un militant anti-registre se retrouve dans les médias, on sort l'accusation loufoque qu'il se moque des victimes de la polytechnique et de la sécurité de la population.

Nos députés québécois doivent donc tourner le dos, aux débats stériles et aux projets frivoles qui dépensent inutilement nos taxes et nos impôts. Nos gouvernants devraient s'attaquer aux problèmes qui affectent la population, mais laisser le projet de ces lobbyistes mourir au feuilleton.

André Nanook Simard