26 févr. 2014

Ces Ministres ne comprennent pas !!!

Un retour miraculeux
Si vous retournez dans les années 1970, il ne se récoltait que 3 000 chevreuils au Québec. Les dernières statistiques parlent par elles-mêmes: plus de 60 000 chevreuils ont été récoltés. J'aime raconter cette histoire de plus en plus, afin que les non-chasseurs et les organismes de défense des animaux ne voient plus les chasseurs comme des tueurs affamés.



Dans les années 1970, les chevreuils ont frôlé l'extinction parce qu'ils étaient sur-chassés par les chasseurs de l'époque. Mais les efforts de conservation et les efforts financiers des chasseurs les ont sauvé de l'extinction. Maintenant ils font la joie de nos chasseurs modernes. Les chasseurs par leurs énormes efforts financiers (permis et achats d'équipements) ainsi que par les restrictions qu'ils se sont imposées ont permis ce retour miraculeux.




Je pourrais aussi vous parler des oies blanches qui ont frôlé l'extinction. Ils n'en restaient que moins de 3 000 au début des années 1910. Les chasseurs ont toujours été le groupe qui s'est imposé des restrictions que ce soit sur l'abattage des femelles chevreuils et/ou sur le nombre d'oies à récolter, afin de réparer les erreurs que les chasseurs d'antan avaient commises.
La vente de la viande sauvage
Je suis certain que les habitants du Québec des années 1910 et ceux des années 1970, n'avaient pas l'intention de récolter tout ce qui bougeait dans nos forêts. C'est pourquoi les politiciens de ce temps, probablement plus proches des chasseurs, ont voté des Lois empêchant la vente libre de viande sauvage. Nous avons depuis ce temps des biologistes qui surveillent les populations d'animaux, et des agents de conservation qui voient au respect des règlements édictés.



Si nous voulons transmettre ce message à nos politiciens actuels qui ne semblent pas saisir l'importance de nos efforts. Si nous voulons continuer à poursuivre les animaux que nous chassons. Si nous voulons continuer à chasser par tradition, si nous voulons créer des souvenirs mémorables avec notre famille et nos amis, il est évident que nous devons combattre le braconnage sous toutes ses formes.


La récente décision de nos ministres, de permettre à certains restaurateurs de servir des viandes sauvages sur leurs menus, avantagera sans aucun doute les braconniers. Cette décision nous montre à quel point les politiciens se sont distancés des chasseurs et des autres amants de la nature québécoise.


C'était l'opinion du bloggeur en ce 26 février 2014.


André Nanook Simard 

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