L'hiver 2013-14 est difficile à souhait. Les citadins ne s'en rendent même pas compte, car les animaux qui habitent nos forêts, souffrent et meurent en grande quantité. Ce blog est dédié à la chasse au chevreuil à l'arc. Alors, je vais donc parler de chevreuils
qui meurent.
Les biologistes du ministère de la faune le savent très bien. Les hivers difficiles prennent la vie d'un nombre trop important de chevreuils. Les gens de la ville sont pas mal plus intéressés au budget d'enlèvement de la neige, qu'au sort de nos populations de chevreuils.
Espérons un peu de soleil
Pourtant dans le moment, nous espérons un peu de soleil pour commencer la période des sucres. Nous parlons abondamment de la commercialisation de la viande de chevreuil.
Nous parlons abondamment des restrictions de panache dans la zone 06. Nous parlons de participer à la SEPAQ au divers tirages de femelles de chevreuil.
Bref nous parlons de tout, sauf de l'habitat du chevreuil qui diminue sans cesse.
L'habitat du chevreuil
Parler de l'habitat du chevreuil aux biologistes et aux chasseurs, c'est comme parler dans le vide. Mais c'est probablement le sujet le plus dévastateur qui assombrit le futur de la chasse au chevreuil à l'arc.
La plupart des agriculteurs continuent à défricher plus de terrains forestiers et à drainer leurs terres, comme si les chevreuils n'existaient pas.
En 2007, les chasseurs ont connu une année extraordinaire de près de 75 000 chevreuils abattus. Depuis cette date, les chiffres sont continuellement plus bas et avec l'hiver que le Québec connaît présentement, les chiffres de chevreuils récoltés vont baisser encore plus.
L'hiver va avoir réussi en une seule saison, a atteindre les objectifs du Plan de gestion 2010-17.
C'était l"opinion du bloggeur en ce 17 mars 2014.
André Nanook Simard
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