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22 janv. 2018

Le ''feu'' impossible à éteindre

Les récits de chasses aux chevreuils


À chaque fois que je rencontre un chasseur de chevreuil à l'arc, nous parlons bien sûr de nos chasses passées. Nous parlons aussi du comportement irrationnel de certains chevreuils, des erreurs et des bons coups que nous avons fait. Nous parlons de nos familles,  du métier que nous exerçons dans la vie. 


Nous essayons de décrire aussi bien que possible le territoire sur lequel nous chassons respectivement. Nous décrivons avec précision l'endroit, où nous établissons notre camp pour la saison de chasse.

Un ''feu'' qui brûle à l'intérieur

Comme chasseur de chevreuil, nous connaissons tous ce genre de ''feu'' qui brûle en nous, qui nous pousse à l'automne à retourner en forêt pour chasser le chevreuil.



Je connais exactement ce genre de réaction, puisqu'à chaque automne depuis plus de 30 ans, je pratique la chasse à l'arc. Mon épouse actuelle, compte tenu que je vais bientôt avoir 74 ans, s'inquiète pour moi à chaque fois que je sors en forêt, pour la prospection ou pour la saison de chasse elle-même.

Les inquiétudes de mon épouse à chaque fois, que je vais en forêt devrait être suffisantes, pour m'empêcher de le faire. J'ai essayé de ne pas y aller, mais je ne vais pas vous expliquer, ce qui se passe dans le coeur et l'esprit d'un chasseur de chevreuil à l'arc, à chaque fois que les feuilles d'érables commencent à rougir au Québec. 

Pluie, grésil ou neige rien ne nous arrête

La passion qui nous anime, se fiche bien du froid et/ou de la pluie, elle ne réussi qu'à amoindrir leurs effets dissuasifs sur nous. Peu importe la température, nous sommes sur place à la chasse, avec autant d'assiduité que lorsque nous étions ''petits'', quand nous allions à l'école du quartier.


D'ailleurs, les meilleurs souvenirs de nos chasses passées proviennent de ces jours, où il était quasiment impossible de rester dehors. Pourtant nous pouvions tous nous déclarer ''présents'', quand venait le temps de la récolte. 

Ces journées difficiles resteront à jamais gravées dans notre mémoire, car elles représentent notre ''passion'' comme peu de gens la connaissent.

Longue vie à tous ceux qui ont encore le ''feu'' en eux.
C'était l'opinion du blogueur en ce 22 janvier 2018.

André Nanook Simard

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