10 févr. 2019

Une gestion québécoise typique

Un mode de vie des québécois


Les dangers, qui guettent le sport de la chasse, sont nombreux et dangereux. Aujourd'hui, nous pensons tous que ces menaces sont encore très loin, mais elles s'approchent lentement et sûrement.

Bien sûr il y a les gens, qui défendent les droits des animaux, et qui veulent bannir la chasse, mais il y a aussi tous ces gens qui désirent éliminer, toutes les armes à feu de notre société. 





Dans la défense de nos droits, nous devrions nous les sportifs, nous mobiliser, et ne pas leur laisser le champs libre.
 

Le coût de chasser

Il y a un autre angoisse, qui me tenaille constamment, et j'entends les murmures critiques, de plus en plus souvent de la part de mes compatriotes chasseurs. C'est le fait, que nous sortons souvent les jeunes chasseurs de leur sport, à cause des coûts qui y sont associés.

Pour ma part, comme vous le savez sans doute, chasser le chevreuil est un sport, tout simplement merveilleux. Mais aller demander de nos jours, aux agriculteurs québécois la permission de chasser sur leur propriété, est devenu hasardeux.
 

Si on ne rit tout simplement pas de nous, ils vont nous dire de revenir plus tard, avec notre carnet de chèque, quand le temps de location des chasseurs actuels, sera terminé. Les agriculteurs, lors du début de la dernière saison de motoneiges, ont compris qu'ils détenaient un vrai pouvoir, et ils s'en sont servi de façon assez spectaculaire.

L'autre plainte que j'entends souvent, c'est que les meilleures perspectives de chasse, se trouvent souvent sur les propriétés contrôlées, par des organismes gérés par nos gouvernements. Ces organismes offrent des forfaits, où l'hébergement est une condition obligatoire, pour avoir accès au territoire. 

Voici les cartes des territoire contrôlé par ces organismes:

Réserves fauniques

Territoire des pourvoiries

Que ce soit la SEPAQ, avec les réserves fauniques, où les pourvoyeurs, avec des droits exclusifs, les tarifs d'hébergement associés aux droits de chasse, sont passablement élevés. Je crois sincèrement que ces tarifs, sont en général au dessus de la capacité, de payer de la famille québécoise moyenne. 

Ces plaintes sont naturellement fondées, mais il demeure un aspect intéressant de la question, pour lequel, nous n'avons pas fait comme les Européens, qui réservent le sport de la chasse, aux plus nantis de la société. Dans notre pays, il existe encore un immense territoire public, où tous peuvent aller chasser gratuitement, pour le prix d'un simple permis. 

Je peux concevoir que la chasse dans ces territoires, est un peu plus difficile, que sur une propriété privée, mais souvent l'expérience peut y être meilleure, plus primitive, et plus gratifiante. Et ces territoires nous appartiennent comme citoyens du Québec. 

Et puis il y a les parcs québécois, d'une immensité, qui ferait l'envie de plusieurs pays européens.
Si nous voulons continuer à offrir de tels avantages à nos descendants, nous devrions, prendre soin de l'habitat en n'y laissant aucun rebut, susceptible de détériorer l'environnement. Nous devrions également voir à ne prendre, et conserver que les quotas d'animaux, et de poissons, permis par réglementation.

Aussi longtemps que de tels territoires libres seront ouverts pour la chasse, à n'importe quelle personne qui veut bien y aller, rien ne nous empêchera de considérer ces activités comme une partie importante du mode de vie des québécois.


Nanook

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