J'ai commencé tard à chasser le chevreuil à l'arc. J'ai été initié par mon fils. Nous chassions la marmotte (le siffleux) ensemble à l'arc. Dans ce temps-là, les marmottes n'avaient pas été chassées et n'étaient pas trop peureuses.
Nous venions d'obtenir la permission de chasser, sur la terre d'un fermier. Nous chassions pour diminuer radicalement, la population de siffleux sur la ferme. Ça nous a pris quelques années, parce que les marmottes ont appris rapidement, que nous représentions un danger.
Aujourd'hui, alors que la population est presque exterminée, nous ne pouvons pas nous approcher, à moins de 200 mètres d'un siffleux, sans qu'il ne retraite dans son terrier. Nous chassons donc avec une carabine de calibre 22, avec un télescope.
Le chasseur: ami des animaux
La chasse au chevreuil, est une activité traditionnelle. Elle se pratique en effet en pleine nature, devient plus que jamais un capital à préserver. La chasse se vante d'être une alliée de la nature, d'être nécessaire à la biodiversité.
Les animaux sauvages, quels qu'ils soient, disparaissent rapidement avec l'urbanisation grandissante, l'industrialisation et l'agriculture intensive.
La chasse est avant tout une communion, avec la nature sauvage. La récolte de gibier, comme le chevreuil, est raisonnable, et ne porte pas atteinte à la disparition de l'espèce.
C'était l'opinion du blogueur en ce 24 janvier 2020.
André Nanook Simard
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