Le chasseur connaît son milieu naturel
La raréfaction progressive des chasseurs, pose un réel problème. Les chasseurs de chevreuils, ont perdu presque 37 000 de leurs membres depuis 2007.
Le territoire a en effet besoin, de leurs activités prédatrices, car le Québec n'a pas assez de prédateurs, comme les loups, les coyotes et les lynx pour contrôler les populations de grands gibiers, (orignal, chevreuils et ours).
Sans oublier, les chevreuils de plus en plus nombreux, qu'aucun autre prédateur, que le chasseur québécois résident, ne peut contenir. Sans chasseur, la nature court le risque de connaître des disparitions, trop nombreuses d'espèces végétales.
Qu'on l'apprécie, ou que l’on déplore ses abus, la chasse est nécessaire, afin que les grands animaux sauvages ne dévorent pas, toutes les plantes et les arbustes, et instaurent ainsi de graves déséquilibres écologiques.
Le Québec a besoin de ses chasseurs
Le territoire du Québec a besoin de ses chasseurs. De bons chasseurs, qui connaissent leur milieu naturel, pour pouvoir prélever le gibier, de façon intelligente.
Tendre un collet pour attraper un lièvre, prend beaucoup plus d’intelligence, et de connaissance de la nature, que pour apprendre à se promener à bicyclette, dans les rues achalandées de la ville.
Ce n'est pas en milieu urbain, mais en milieux populaires ruraux, qu'il faut s'adresser pour recruter les nouveaux chasseurs.
Le registre des armes à feu, ne sait pas recruter de nouveau chasseur. Il a plutôt l'effet contraire.
André Nanook Simard
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