Cette spécialisation de la chasse au chevreuil à l'arc nous enseigne d'être toujours prêt. Et cela s'est particulièrement avérée juste à la chasse de l'automne 2010. Un chevreuil récolté à l'arc sur terre (pas dans un mirador) à moins de 4 mètres (12 à 13 pieds) de l"animal, est un évènement très rare à la chasse au chevreuil à l'arc dans les territoires libres au Québec.
Je ne chasse pas dans un enclos privé, je ne chasse pas sur l'ile d'Anticosti, je ne chasse pas avec un guide à la SEPAQ, je ne chasse pas chez un pourvoyeur et je ne chasse pas dans une Réserve faunique.
Je chasse sur une terre agricole privée dont j'ai obtenu la permission du cultivateur à chaque année depuis plus de 22 ans. Je ne me rappelle pas y avoir laissé, à titre d'exemple une seule enveloppe de bonbon ou de gomme à mâcher en 22 ans de chasse. Je n'ai jamais endommagé les chemins agricoles puisque lorsqu'il va pleuvoir ou après la pluie, je m'y promène à pieds. Nous avons une excellente entente entre nous.
Je respecte sa terre agricole comme si c'était la mienne. Je respecte ses cultures et je respecte l'environnement comme si j'en dépendais pour survivre. J'y vais souvent et je ne permet à personne de pénétrer sur sa terre à moins que le cultivateur ne l'autorise. Je respecte les animaux qui y vivent comme le chevreuil et les oies du Canada que je chasse à chaque année lorsque la Loi le permet. De plus lors de mes chasses j'exige une éthique la plus élevée possible de mes compagnons de chasse.
Ce n'est que lorsque les chasseurs à l'arc vont consentir à éduquer le grand public, qu'il va comprendre la nécessité de récolter ces magnifiques animaux que sont les chevreuils et les oies du Canada, afin de réduire les dommages importants qu'ils causent par leur broutage excessif, aux diverses cultures agricoles ainsi qu'à la végétation environnante.
Bonne chasse
Nanook
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