20 févr. 2013

Responsable de la violence à Montréal et à Québec


Pas de chasseurs sur place

QUÉBEC, le 19 févr. 2013 /CNW Telbec/ - Le ministre de la Sécurité publique, M. Stéphane Bergeron, a déposé aujourd'hui un projet de loi visant à déterminer les règles d'enregistrement des armes à feu sans restriction au Québec....'' Il était alors accompagné de porte-parole(sic) des partis d'opposition, de divers groupes appuyant le registre et de représentants policiers.



Le Ministre a oublié de dire que c'est vraiment pour faire plaisir aux voteurs des villes de Montréal et de Québec où il y a eu le plus de tueries. Le Ministre Bergeron, en imposant ainsi sa volonté aux 140 000 chasseurs de chevreuil, tient donc les chasseurs des régions responsables de la violence (avec leurs armes à feu) qui est faite à l'intérieur des villes de Montréal et de Québec.

140 000 chasseurs de chevreuil

Il y a plus de 130 000 chasseurs de chevreuil qui achètent leurs permis à l'extérieur des villes de Montréal et de Québec. Ces dizaines de milliers de chasseurs avec leurs dépenses (achats d'équipements, nuitées d'hôtels et repas) pendant les périodes de chasse, font littéralement vivre les régions à l'extérieur de Montréal et de Québec.
 


En introduisant le projet de Loi 20, le Ministre Bergeron vient de s'aliéner la plupart des régions du Québec qui bénéficient grandement des périodes de chasse au chevreuil. 
 
Plus de 80% des chevreuils récoltés,(46466/58060) le sont par des chasseurs utilisant une arme à feu. Les régions où se pratique la chasse au chevreuil risquent de souffrir énormément, des effets économiques à long terme suite à l'imposition d'un registre des armes à feu aux québécois des régions.

 
 
Il est pertinent de penser que les chasseurs sont aussi des électeurs. Comme 90% des chasseurs et leurs familles proviennent des régions où se pratique la chasse, il sera intéressant de voir où ces gens voteront lors de la prochaine élection dans moins de 18 mois.

Voici un extrait d'une étude des inscriptions au registre en Ontario:
"Dans une enquête récente, The Toronto Star a dressé la carte géographique des armes à feu en Ontario à partir du registre fédéral. Comme on pouvait s'y attendre, c'est dans les zones rurales de l'ouest de la province qu'on en a recensé le plus : en moyenne, on y dénombre 47 armes à feu pour 100 résidences. Et à Toronto, où sont commis presque tous les crimes impliquant les armes à feu en Ontario, on ne compte que deux armes enregistrées par tranche de 100 foyers". 

C'est la même chose au Québec où les armes à feu sont largement concentrées en zone rurale. Passer la Loi telle quelle, c'est punir les régions pour la violence dans les grandes villes.


André Nanook Simard

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