Je mange la viande que je tue

Je mange de la viande

Je ne chasse pas pour le sport du ''tir à l'arc''. Je ne veux pas rivaliser avec d'autres chasseurs de chevreuils. Je ne chasse pas pour un ''trophée'', que plusieurs chasseurs mettent au mur de leur salon ou dans leur salle de loisirs. 

Il y a un nombre élevé de personnes qui contre l'utilisation de produits animaux comme la viande. Je respecte leur point de vue. Cependant, j'ai choisi de manger la viande que je tue moi-même.

La chasse et la nature sauvage

J'accepte ma vie comme simple créature de la nature. Je crois que nous sommes conçus, pour se connecter à la nature sauvage à un niveau profond.  Beaucoup de gens ont perdu le contact avec la nature sauvage. Les personnes aujourd'hui ne s'arrêtent jamais à penser aux poulets, aux vaches et aux porcs qui ont été tués pour les nourrir. Les personnes sont trop souvent inconscients de cette situation.

Quand je sors de mon boisé de chasse, je sens l'air frais glisser sur mon cou. Je sens la chaleur du soleil sur ma peau. Je me sens partie de la nature sauvage et je suis bien. Je fais partie de quelque chose qui me dépasse. Après avoir récolté un chevreuil, à genoux à côté de lui alors qu'il est encore chaud, je fais partie d'un cycle de vie d'une manière profonde. Si je ne suis pas responsable de tuer la viande que je mange, il est probable que je ne saurais jamais d'où provient cette viande.

Je devrais être capable de tuer l'animal que je mange; sinon je me sentirais comme un hypocrite et un lâche. Je chasse depuis environ vingt-sept ans à l'arc. J'ai tué plusieurs chevreuils, un pour chaque année que je chasse. Je suis très expérimenté. Je sais comment tirer un chevreuil dans la zone vitale afin qu'il ne souffre pas. Je ne le fais pas pour le "frisson de tuer un animal". Je ne le fais pas pour obtenir le "plus grand trophée."

Si vous parlez à un chasseur authentique. Il parle du respect du chevreuil, et de connexion à la nature sauvage. J'invite les gens à découvrir, comment le chasseur est heureux dans ce qu'il fait. 

C'était l'opinion du blogueur en ce soir du 19 janvier 2016.

André Nanook Simard