6 févr. 2016

La population de chevreuils en réduction

Au cours des dernières années, j'ai remarqué deux tendances majeures. Premièrement, les chasseurs se plaignent que trop peu de chevreuils sont vus, dans leur zone de chasse. Deuxièmement, il semble que le Québec, le MFFP et la SEPAQ, ont réellement été intoxiqué par la vente de permis de ''cerfs sans bois''.

 
Bien oui, il y a d'autres facteurs comme les hivers rigoureux, mais la principale raison du nombre de chevreuils réduits, c'est la vente généralisée de trop de permis de ''cerfs sans bois''.

À la suite de la chasse de 2007, où le pourcentage de succès a été de plus de 43.7% (74939/171684).  En 2015, le pourcentage de succès n'a été que de 32.8% (46133/140748). 

Lorsque le nombre de chevreuils étaient très élevés, le ministère de la faune (MFFP) a commencé à distribuer des permis de premier abattage et de vendre (par tirage) des permis de ''cerfs sans bois'', comme s'il donnait des bonbons aux enfants lors d'un parade de Père Noël. Trouver un chevreuil dans n'importe quelle zone, est désormais un défi majeur et les hivers rigoureux n'ont rien à voir avec cette diminution.


Chaque chasseur a besoin de faire sa part dans la gestion de troupeaux de chevreuils en prenant une femelle (cerf sans bois). Mais avons-nous été trop loin trop longtemps ? Certains chasseurs disent qu'il est important de générer des revenus, par la vente de permis de ''cerfs sans bois'', pour payer les agents de la faune. Mais là où j'ai un grave problème, c'est dans le cadre des objectifs de population de chevreuils. Qui a dit que nous avons trop de chevreuils au Québec ?

Les organismes de la faune du Québec ont besoin de se rappeler, d'où leurs salaires proviennent. Sans les chasseurs et les pêcheurs à la ligne il n'y aurait pas de ministère de la faune (MFFP) au Québec.

C'était l'opinion du blogueur en ce 6 février 2016.

André Nanook Simard


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