Au cours des dernières années,
j'ai remarqué deux tendances majeures. Premièrement, les chasseurs
se plaignent que trop peu de chevreuils sont vus, dans leur zone de
chasse. Deuxièmement, il semble que le Québec, le
MFFP et la SEPAQ, ont réellement été intoxiqué par la vente de
permis de ''cerfs sans bois''.
Bien oui, il y a d'autres facteurs comme les hivers
rigoureux, mais la principale raison du nombre de chevreuils réduits,
c'est la vente généralisée de trop de permis de ''cerfs sans
bois''.
À la suite de la chasse de 2007, où le pourcentage de succès a été de plus de 43.7% (74939/171684). En 2015, le pourcentage de succès n'a été que de 32.8% (46133/140748).
À la suite de la chasse de 2007, où le pourcentage de succès a été de plus de 43.7% (74939/171684). En 2015, le pourcentage de succès n'a été que de 32.8% (46133/140748).
Lorsque le
nombre de chevreuils étaient très élevés, le ministère de la
faune (MFFP) a commencé à distribuer des permis de premier
abattage et de vendre (par tirage) des permis de ''cerfs sans bois'', comme s'il
donnait des bonbons aux enfants lors d'un parade de Père Noël. Trouver un chevreuil dans
n'importe quelle zone, est désormais un défi majeur et les hivers
rigoureux n'ont rien à voir avec cette diminution.
Chaque
chasseur a besoin de faire sa part dans la gestion de troupeaux de
chevreuils en prenant une femelle (cerf sans bois). Mais avons-nous
été trop loin trop longtemps ? Certains chasseurs disent qu'il est
important de générer des revenus, par la vente de permis de ''cerfs
sans bois'', pour payer les agents de la faune. Mais là où j'ai un
grave problème, c'est dans le cadre des objectifs de population de
chevreuils. Qui a dit que nous avons trop de chevreuils au Québec ?
Les organismes de la faune du Québec ont besoin de se rappeler, d'où leurs salaires proviennent. Sans les chasseurs et les pêcheurs à la ligne il n'y aurait pas de ministère de la faune (MFFP) au Québec.
Les organismes de la faune du Québec ont besoin de se rappeler, d'où leurs salaires proviennent. Sans les chasseurs et les pêcheurs à la ligne il n'y aurait pas de ministère de la faune (MFFP) au Québec.
C'était l'opinion du blogueur en ce 6 février 2016.
André Nanook Simard
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