Ce besoin est intérieur. Le bonheur de chasser est immense et irrésistible. Quand je chasse, je me sens vivre, je sens que je fais partie de la terre, que je fais partie de la nature, que je fais partie de la vie elle-même.
Chasser, c'est ce que je suis: ''Je suis un chasseur''.
Je ne peux pas me reconnaître autrement. Je ne peux pas laisser la société me définir. Je ne fais pas partie de ces villes et de ces villages, construit sur le béton et l'asphalte. J'ai besoin d'air pur et de grands espaces, pour respirer et pour penser.
Et ces choses n'existent pas dans les cités et les villes. Ces choses
sont ailleurs, dans les
collines et les montagnes, dans les arbres et les forêts sauvages,
dans les torrents et les rivières. Je suis un chasseur.
Quelques fois vous m'apercevrez, près d'un ruisseau qui gazouille, comme le font les petites filles en jouant dehors. Puis à l'orée de la forêt, écoutant le bruissement du vent dans les arbres et le chant des petits oiseaux.
La nature nous parle continuellement mais plus personne n'a le temps d'écouter, car la vie va trop vite et à 100 à l'heure, on n'entend plus rien.
Je gravite autour de votre
monde urbain, sans que vous m'aperceviez. Je ne veux surtout pas vous
importuner. J'essaie juste de vivre ma vie sans déranger
personne.
Quand
je disparaîtrai vous ne vous en apercevrez même pas, car un
chasseur rusé ne laisse pas de trace, ni de senteur.
Je suis un chasseur.
Je suis un chasseur.
C'était l'opinion du blogueur en ce 7 août 2016.
André Nanook Simard
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