21 août 2017

L'appâtage: paresse avouée


 Champs nourriciers et appâtage

Quand j'ai commencé à chasser le chevreuil à l'arc, j'ai appâté comme tous les chasseurs du Québec font. J'ai essayé les pommes, les carottes et les grains de maìs. 


 
D'autres chasseurs plantent des champs nourriciers avec des graines achetées dans des boutiques spécialisées ou encore commandées sur l'internet.



Puis j'ai commencé à en connaître un peu plus sur le chevreuil et j'ai complètement abandonné l'appâtage. Aujourd'hui je considère que je faisais alors preuve d'une paresse inavouée.


Comme tous les chasseurs à cette époque, je faisais l'éloge de l'appâtage, comme étant la meilleure façon d'attirer plusieurs chevreuils, à une portée raisonnable.

Les chasseurs paresseux appâtent

Oui je l'avoue, lorsque j'ai commencé à chasser le chevreuil à l'arc, je voulais des résultats rapides. Je voulais absolument récolter un chevreuil, le plus vite possible, oubliant que la chasse au chevreuil à l'arc est un sport noble, possédant l'éthique la plus élevée des armes de chasse.

Trouvez vous vraiment qu'il est ''sportif'' de récolter un chevreuil sur un appât où dans un champs nourricier. C'est comme tirer sur une vache en train de se nourrir dans un champs de foin. C'est une façon trop facile de dire que vous être un bon tireur. C'est le cas également pour ces chasseurs qui tirent un animal à plus de 100 mètres.

Lorsque vous chassez le chevreuil à l'arc, vous devez d'une part augmenter nécessairement vos connaissances sur l'animal. Vous devez d'autre part développer rapidement vos habiletés de tireur à l'arc.

L'appâtage permet à un chasseur maladroit de sortir en forêt et de récolter un chevreuil facilement. C'est rendu aussi ridicule que ça.


C'était l'opinion du blogueur en ce 21 août 2017.

André Nanook Simard

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