8 oct. 2017

Quality Deer Management (QDM)...une solution inefficace

Supportée par qui ???


D'une part cette forme de gestion (QDM) est supportée par plusieurs organismes importants dont la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, la Fédération québécoise de la faune,la Fondation de la faune du Québec et la Fondation héritage faune.
 





Les tenants de cette forme de gestion nous affirment que la génétique des chevreuils de tout le Québec serait meilleure, que les femelles seraient ''bridées'' juste au bon moment etc...etc... sans vraiment présenter de preuve. Ils disent aussi que la récolte des gros panaches ne serait pas le but poursuivi. Les on-dits (pas de preuve) ne suffisent plus. Nous, les 150 000 chasseurs du Québec, devrions croire et suivre les yeux fermés, ce que nous disent les fédérations qui nous représentent.


Pour bien informer mes lecteurs, j'ai donc pris le temps de faire le recensement de quelques états américains qui ont essayé cette forme de gestion qu'est la ''Quality Deer Management''. Je vais essayer de vous  présenter l'essentiel de ma recherche.



Je ne vois rien de mauvais dans le fait d'être un chasseur de gros panache, en autant que ce soit légal et que ce chasseur n'essaie pas d'imposer sa vision des choses à tous les chasseurs de la province.


Les histoires que personne ne mentionne

Certains états ont fait de douloureuses expériences avec un type de gestion en particulier: la Quality Deer Management. Voici quelques exemples que j'ai relevé en furetant sur l'internet.

La Californie

En Californie, le California Department of Fish and Games a établi une restriction sur le nombre de pointes que devait comporter les chevreuils récoltés. La réglementation ''three-points-on-one-side'' a été mise en œuvre au début des années 50's. D'une part le département s'est rapidement rendu compte que de nombreuses carcasses de chevreuils, ne rencontrant pas le standard légal, étaient laissées sur le sol par les chasseurs, de peur de payer l'amende salée imposée aux contrevenants. D'autre part il est apparu lors de sondages auprès des chasseurs, que la récolte illégale de chevreuils non enregistrés approchait les 100-120% de la récolte légale. Les restrictions furent abandonnées en 1990.


L'Oregon

En Oregon. Le Oregon Department of Fish and Wildlife a utilisé la restriction ''4-points-on-one-side'' de 1968 à 1979. Le biologiste  responsable du projet s'est rendu compte que les chasseurs faisaient de nombreuses erreurs, quand ils estimaient le nombre de pointes sur les chevreuils visés. Plus de 50% de la récolte de chevreuils était illégale et laissés en forêt à pourrir. La réglementation a été abandonnée.


Le Nevada

Au Nevada, le Nevada Division of Wildlife a expérimenté la même réglementation à la fin des années 60's, mais l'a abandonné quand des études ont démontré que la récolte illégale de chevreuils était aussi importante que la récolte légale. Les chasseurs contrevenants préféraient laisser la carcasse de l'animal en forêt, plutôt que de déclarer leurs erreurs et payer l'amende salée imposée.


L'Utah

En Utah, le Utah Board of Big Game Control a aussi institué une réglementation ''four-point-or-better'' pour la chasse au ''mule deer''. Malheureusement les biologistes sont arrivés à la conclusion que les chasseurs tiraient et comptaient les pointes après. (shoot and go look).



Le Colorado

Le Colorado Division of Wildlife a aussi essayé ce genre de restrictions et les résultats ont été les mêmes. Les restrictions ont été abandonnées après quelques années.



Comme nous venons de le voir, toutes les réglementations concernant les restrictions au nombre de pointes, n'ont pas donné de résultats très encourageants dans plusieurs états des États Unis.

C'était l'opinion du blogueur en ce 8 octobre 2017.

André Nanook Simard

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