À chaque fois que je rencontre un
chasseur de chevreuil à l'arc, nous parlons bien sûr de nos chasses
passées. Nous parlons aussi du comportement irrationnel de certains
chevreuils, des erreurs et des bons coups que nous avons fait. Nous parlons de nos familles, du métier que nous exerçons dans la vie.
Nous essayons de décrire aussi bien que
possible le territoire sur lequel nous chassons respectivement. Nous
décrivons avec précision l'endroit, où nous établissons notre camp pour
la saison de chasse.
Un ''feu'' qui brûle à l'intérieur
Comme chasseur de chevreuil, nous
connaissons tous ce genre de ''feu'' qui brûle en nous, qui nous
pousse à l'automne à retourner en forêt pour chasser le chevreuil.
Je connais exactement ce genre de
réaction, puisqu'à chaque automne depuis plus de 30 ans, je pratique la
chasse à l'arc. Mon épouse actuelle,
compte tenu que je vais bientôt avoir 74 ans, s'inquiète pour moi à
chaque fois que je sors en forêt, pour la prospection ou pour la saison
de chasse elle-même.
Les inquiétudes de mon épouse à chaque
fois, que je vais en forêt devrait être suffisantes, pour m'empêcher de le
faire. J'ai essayé de ne pas y aller, mais je ne vais pas vous
expliquer, ce qui se passe dans le coeur et l'esprit d'un chasseur de
chevreuil à l'arc, à chaque fois que les feuilles d'érables commencent à
rougir au Québec.
Pluie, grésil ou neige rien ne nous arrête
La passion qui nous anime, se fiche bien
du froid et/ou de la pluie, elle ne réussi qu'à amoindrir leurs effets
dissuasifs sur nous. Peu importe la température, nous sommes sur place à
la chasse, avec autant d'assiduité que lorsque nous étions ''petits'', quand nous allions à l'école du quartier.
D'ailleurs, les meilleurs souvenirs de
nos chasses passées proviennent de ces jours, où il était quasiment
impossible de rester dehors. Pourtant nous pouvions tous nous déclarer
''présents'', quand venait le temps de la récolte.
Ces journées difficiles resteront à
jamais gravées dans notre mémoire, car elles représentent notre
''passion'' comme peu de gens la connaissent.
Longue vie à tous ceux qui ont encore le ''feu'' en eux.
C'était l'opinion du blogueur en ce 22 janvier 2018.
André Nanook Simard
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