Dans le Greenbay pressgazette on pouvait lire: ''But the romance isn’t what it used to be. Two years of anemic hunts have left hunters — and politicians — disgusted with state herd control regulations they believe have dramatically reduced the deer population. Another weak season could mean drastic changes in the way the state’s deer hunt is run.''
En traduction libre, ça veut dire que les chasseurs, après 2 ans de résultats de chasse anémiques, sont dégoutés par la façon que le département de la faune a dramatiquement réduit les populations de chevreuils.
La chasse envoie plus d'un milliard de dollars dans l'économie au Wisconsin. La plupart des chasseurs pensent que la grosse bureaucratie du département de la faune est confuse avec ses dizaines de règlements absurdes. La frustration des chasseurs a augmenté considérablement depuis 2 ans à cause de pauvres résultats de chasse.
Les chasseurs disent que le département de la faune n'a aucune idée des populations de chevreuils sur le territoire qu'il contrôle. En imposant des mesures draconiennes pour réduire les populations de chevreuils, la stratégie du département de la faune a presque éliminé la population de chevreuils sur le territoire du Wisconsin. C'est le cas par exemple du règlement qui permet de distribuer des permis pour récolter les femelles avant de récolter un mâle.
Le département de la faune a répondu aux plaintes des chasseurs en instituant un programme de suivi des populations de chevreuils sur le territoire et a abandonné la récolte de femelles dans un effort pour augmenter les populations.
Ça ressemble au Québec
Au Québec, les chasseurs sont dégoutés par la façon dont le ministère des ressources naturelles et de la faune (MRNF) a dramatiquement réduit les populations de chevreuils. Comme au Wisconsin, les chasseurs pensent que la grosse bureaucratie du ministère est confuse avec ses dizaines de règlements tout aussi absurdes les uns que les autres. La frustration des chasseurs a augmenté considérablement cette année à cause de piètres résultats de chasse.
Comme au Wisconsin, les chasseurs disent que le ministère n'a aucune idée des populations de chevreuils sur le territoire qu'il contrôle. En imposant des mesures draconiennes pour réduire les populations de chevreuils, la stratégie du ministère a diminué considérablement les populations de chevreuils du Québec. C'est le cas notamment du règlement qui permet au ministère de distribuer des permis aux propriétaires terriens pour récolter les femelles.
Le ministère ne répond pas aux plaintes des chasseurs, mais a tout de même présenté un résumé de son Plan de gestion du cerf de Virginie 2010-2017. On peut également se demander pourquoi le ministère a institué le Service ''Loca-terre'' qui est surtout un répertoire des propriétaires terriens. Est-ce un nouveau service de location de terres pour chasser, contrôlées par les propriétaires ? L'avenir nous le dira.
Le ministère semble privilégier uniquement la vision de son principal partenaire qu'est l'UPA, représentant les propriétaires terriens. Le ministère privilégie également la SEPAQ, les pourvoyeurs et les gestionnaires de ZEC's en leur accordant un traitement de faveur au niveau des règlements. C'est le cas notamment lors de l'attribution de permis d'abattage de femelles et de la chasse en groupe.
Les chasseurs en ont assez de l'étatisation des ressources fauniques du Québec.
Le texte est en anglais, mais vous comprenez ce qu'il veut dire. Les chasseurs en ont plein le c...de toujours payer sans avoir leur mot à dire dans la gestion de la ressource.
Nous semblons retourner à l'époque des clubs privés des années 70's, qui contrôlaient directement l'accès à la faune. Avec les gestes posés par le ministère depuis quelques temps, on assiste à une tentative de retourner au même type de gestion qu'il y a 40 ans, mais avec le ministère(gouvernement) et les propriétaires terriens qui en auraient le contrôle.
André Nanook Simard
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