15 oct. 2011

Restrictions sur le nombre de pointes

''Shoot and look'' ou ''tire et compte''

C'est une éventualité que le Ministère des ressources naturelles et de la faune a contemplé mais n'a pas retenu pour le moment. Les restrictions sur le nombre de pointes amènent un problème majeur de ''shoot and look'' ou en français ''tire et compte''. 


Dans ce cas le chasseur fait d'abord feu sur l'animal, pour s'apercevoir par après que le cerf de Virginie n'a pas le nombre de pointes prévu par le Règlement. Il le laisse alors pourrir sur le sol dans la forêt, parce que les amendes imposées sont trop importantes.


Ce chevreuil n'aurait pas été éligible si une restriction sur le nombre de pointes aurait existé. Les ''spikes'' ou ''daguets'' de 4 et 6 pointes aurait été défendus.

''Shoot and look'' ou ''tire et compte''


Le ''shoot and look'' ou ''tire et compte'' est une invention américaine qui découle de l'application de restrictions sur le nombre de pointes, comme le recommande la ''Quality Deer Management'' (QDM). La QDM invoque que le ratio mâle/femelle devrait idéalement se situer près du 50/50, pour une optimisation des populations de cerfs de Virginie. 


Pour atteindre cet objectif, il faudrait réduire considérablement dans l'ensemble du Québec la récolte du nombre de cerfs de Virginie ayant moins de 8 pointes, ainsi qu'augmenter la récolte de femelles gestantes.




La QDM valorise en général la grosseur du panache comme critère d'optimisation des populations de cerfs de Virginie. Les adeptes de la QDM demandent donc au MRNF d'imposer à tous les chasseurs du Québec, des restrictions sur la grosseur du panache au moyen du nombre de pointes. 

Le MRNF ne semble pas favorable 

Je veux inciter le MRNF a lire mon compte-rendu sur la Quality Deer Management à l'adresse suivante:


http://nanookqc.blogspot.com/2011/01/une-mesure-controversee-et-inefficace.html


Comme je l'ai écris dans cet article, les sondages et les enquêtes ultérieures auprès des chasseurs des états américains qui ont appliqué ce genre de mesure, ont démontré que le nombre de cerfs de Virginie abattus, n'ayant pas le nombre de pointes réglementaires et laissés à pourrir dans la forêt, égalait le nombre de cerfs de Virginie dûment enregistrés par ces mêmes chasseurs.


Je demeure persuadé que les pertes de chevreuils seraient considérables si le ministère décidait d'instituer une mesure semblable au Québec.

Nanook

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