10 mai 2013

La cohabitation est inévitable

Le cerf de Virginie

Il y a beaucoup de gens qui vivent dans un rêve. Ils s'imaginent que,  comme dans la publicité, les chevreuils viennent leur baiser la main. Mais le lendemain matin quand ils se réveillent, les plantes du jardin et les haies de cèdres ont été partiellement mangées.


Les changements climatiques et les hivers doux ont favorisé la prolifération des chevreuils. L'augmentation de la population pousse les chevreuils à s'aventurer sur les terres cultivées et dans les zones urbaines. Ils dévorent sans vergogne tout ce qu'ils trouvent. 

Les dégâts causés par les cerfs de Virginie sont faciles à identifier. Compte tenu de leur dentition, ils arrachent littéralement les bourgeons. 

Soucieux de leur bien-être

Le cerf de Virginie recherche un environnement calme et sécurisant. Persévérant et fine gueule, le chevreuil est l'ennemi redoutable du jardinier. Les chevreuils en général arpentent de vastes territoires. Si votre voisin les nourrit, il y a peu de chance que les chevreuils s'en aillent tous seuls. 

Les chevreuils sont là pour rester. Ils possèdent une capacité d'adaptation hors pair. Il faut donc s'armer de patience et s'habituer à leurs présences. La cohabitation est inévitable. 


Ces dernières années, plusieurs facteurs ont favorisé l'explosion des populations de chevreuils. Ce boum démographique entraîne plusieurs problèmes. Leur broutage excessif menace même la biodiversité des forêts en mettant en péril certaines espèces fragiles.

La chasse est actuellement le seul moyen de contrôle des populations de chevreuils. Malgré les dommages importants qu'ils causent, il est strictement interdit d'abattre un chevreuil en dehors des saisons de chasse.


André Nanook Simard


Aucun commentaire:

Articles les plus consultés

Articles antérieurs archivés par mois