31 mai 2013

La sécurité à la chasse à l'arme à feu

Les blessures les plus dangereuses

 La pratique de la chasse au petit gibier est aussi dangereuse que la chasse au grand gibier. En revanche, les conséquences d'une blessure par balle sont pas mal plus graves que celles relevant d'une cartouche à grenailles. Bien sûr, la distance tireur/victime doit toujours être prise en considération.


Contrairement à l'idée répandue dans le grand public, les accidents impliquant des armes à feu impliquent rarement un tir réalisé par un chasseur à plus de 100 mètres (300 pi.). Les tirs de balles à longue distance ne font jamais de blessés et/ou de mort. 



C'est l'utilisation inadéquate de l'arme ou encore le tir vers un paysage comme une haie qui en sont les causes principales. Au Québec, le port obligatoire de vêtements fluorescents pour la chasse, ainsi que les cours de sécurité auxquels tout chasseur doit se soumettre, ont pratiquement éliminé les accidents attribuables aux causes suivantes: a) l'identification approximative du gibier, b) le tir vers un paysage, c) le mauvais usage de la bretelle, d) la chute du chasseur avec une arme chargée, e) le passage sur ou sous une clôture, f) le ramassage du gibier avec une arme chargée, g) le non-déchargement des armes à la fin de la chasse.

Vers le chiffre zéro

Bien sûr, les chasseurs n'atteindront jamais le chiffre zéro, mais les progrès considérables réalisés depuis plusieurs années, engagent le monde de la chasse à ne pas rejeter cette politique tout-à-fait nécessaire.




Le chasseur moderne comprend bien que la manipulation, le port et l'usage d'une arme à feu génèrent de grandes inquiétudes. Les chasseurs modernes peuvent donc s'enorgueillir de résultats spectaculaires en matière de sécurité. 

André Nanook Simard


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