26 juill. 2013

Invasion de domicile: l'opinion toujours franche du blogueur

Mon article sur les invasions de domicile violentes a suscité pas mal de réactions. Les données statistiques ne proviennent pas de moi. Depuis la promulgation de la Loi sur les armes à feu en 1995, les invasions de domiciles violentes ont plus que doublé sur le territoire du Québec. Voici d'ailleurs ces statistiques:





Si on se base sur la moyenne d'augmentation de 70 invasions par année que le Québec a connu entre 2002 et 2006 (283/4), les invasions de domicile violentes seraient vraisemblablement autour de 1800 en 2013 (7 X 70). Je n'ai pas de statistiques pour prouver cette donnée, mais la tendance est définitivement à la hausse. 
 
Les recommendations de la Sureté du Québec

Voici ce que le Sureté du Québec recommande en cas d'invasion de domicile sur son site internet. La SQ recommande de: 1- ne résistez pas.  2- lorsque vous le pouvez, communiquez avec la SQ. 3- Il est important d'appeler rapidement les policiers.



Ces recommendations supposent que : 1- Les policiers de la Sureté du Québec se croient la seule et unique défense en cas d'une agression violente. 2- Avec les renseignements que vous allez mémoriser sur le ou les agresseurs, vous pourrez aider les policiers à les retrouver. 3- Les policiers de la SQ feront tout ce qu'il faut pour localiser le ou les suspects et vous serez plus en sécurité.



Je juge que les recommendations de la Sureté du Québec sont simplistes, ridicules et absurdes.

Et vous serez plus en sécurité

Oui nous serons plus en sécurité. Malheureusement dans l'agression, nous avons été blessés gravement et/ou nous sommes morts, malgré le fait que nous n'ayons pas résisté. Finalement nous n'avons pas été capables (nous étions morts ou gravement blessés) de téléphoner à la Sureté du Québec lorsque nous le pouvions. Je trouve que les propos des policiers de la Sureté du Québec sont très offensants. 



Si un ou des individus pénètrent dans ma maison, il est entendu avec mon épouse que nous nous réfugierons dans notre chambre à coucher. Si  quelqu'un pénètre dans ce refuge dans le but de nous agresser, nous déterminerons à ce moment que nos vies seront menacées et nous réagirons en conséquence.

Le ou les suspects ont eu la liberté de voler et l'occasion de fuir en apportant tous les objets qu'il ont choisi. S'ils pénètrent dans notre chambre à coucher, c'est que les intentions des malfaiteurs seront alors percues comme étant violentes à notre égard, et que nos vies seront en danger. 



Nous savons que le ou les individus peuvent librement s'en aller. En retraitant dans notre chambre à coucher, nous avons tout fait pour éviter la confrontation.

Nous sommes présentement conditionnés par les policiers eux-mêmes, que nous n'avons pas le droit de nous défendre. Pour les policiers, nous devrions nous laisser faire. Si nous suivons à la lettre ce que les policiers de la Sureté du Québec nous recommendent, nous les citoyens du Québec devrions nous laisser faire et accepter notre position de victime.

Nous sommes tous coupables

Nous sommes coupables de ne pas avoir barré à double tour nos portes blindées. Nous sommes coupables d'avoir donné aux suspects  des coups de battes de baseball. 


Nous sommes coupables de les avoir tirés avec un fusil de chasse. 

 
Pour les policiers, ce ou ces suspects ont eu des enfances difficiles, ils se sont drogués et prenaient de l'alcool. Ils étaient des irresponsables. Ils ne sont pas responsables d'avoir forcé notre entrée chez nous et de nous avoir agressé.

Je n'ai vraiment pas besoin de Lois votées unanimement par nos députés, ni de registre d'armes à feu pour me dire si j'ai le droit ou non de défendre ma vie et celle de mon épouse, et de me dire comment et avec quoi je peux le faire.

André Nanook Simard

   

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