25 nov. 2013

Registre: une réaction plus saine

Une réaction différente

Le 16 octobre 1991, au Luby's Cafetaria de Killeen au Texas, George Hennard a tiré plus de 50 personnes, en tuant 23 dont 14 femmes. La fille (Hupp) de deux des victimes (sa mère et son père) a commencé à donner des conférences à propos des Lois sur les armes à feu. Au Congrès américain, elle a développé plusieurs arguments contre les Lois sur le contrôle des armes à feu.



Dans son plaidoyer au Congrès, elle a livré ses raisons contre toute forme de contrôle des armes à feu. Elle a parlé bien sûr de la journée où elle a perdu ses deux parents. Elle a aussi parlé de la Loi du Texas qui bannissait le port d'une arme dissimulée. Hupp a clairement dit qu'elle aurait pu arrêter le meurtrier, si elle aurait eu son pistolet avec elle.

''Je n'ai pas connu d'armes à feu à la maison'' dit-elle. ''Je ne chasse pas et personnellement, je déteste la chasse comme telle''. Quand j'ai fêté mon 21 ième anniversaire, un ami m'a donné un pistolet afin de le mettre dans ma bourse pour ma protection personnelle. On m'a montré comment m'en servir.

Une description précise

Hupp a décrit le meurtrier qui arrivait dans la cafeteria en ouvrant le feu. Ça m'a pris plus de 45 secondes pour comprendre que cet homme n'était pas sur place pour commettre un vol. Il était sur place pour tirer le plus de personnes possible. Hupp chercha dans sa bourse, car le meurtrier n'était qu'à 3 mètres (12 pi.) d'elle. Elle s'est alors aperçue qu'elle avait laissé son pistolet dans sa voiture.


Mais j'ai vite réalisé qu'il y a 2 mois, j'ai pris la plus mauvaise décision de ma vie. J'ai pris mon pistolet de ma bourse et je l'ai mis dans le coffre à gant. Comme vous le savez, dans l'état du Texas c'est une infraction grave de porter un pistolet dans sa bourse. Hupp n'est pas en colère après le meurtrier. Il était dans un état de folie

Hupp décrit en détail ce que son père a fait. Il sentait qu'il devait absolument faire quelque chose, il disait qu'il va tuer tout le monde. À ce moment exact, il a couru vers le meurtrier. Celui-ci s'est retourné et a tiré son père dans la poitrine devant ses yeux. Il est tombé mortellement atteint.  Hupp a alors senti une opportunité de s'échapper. Elle a agrippé la robe de sa mère et lui a dit de la suivre en courant.

Elle pensait que sa mère était derrière elle, mais sa mère est tout-de-suite retournée au chevet de son père. Puis le meurtrier s'est retourné, a mis l'arme à feu sur la tête de sa mère et a tiré. Les parents de Hupp venait de célébrer leur 47ième anniversaire de mariage la semaine dernière.  

En colère

Hupp n'est pas en colère contre le meurtrier, pas plus que contre les armes à feu. Elle est en colère contre ceux qui font les Lois, qui l'ont empêché de se défendre et de défendre sa mère et son père. ''Je suis en colère contre ceux qui votent des Lois qui m'empêchent de me protéger et de protéger ma famille.''

Pourtant au Canada, ''La Charte des droits et libertés'' garantit à l'article 7 le droit à la sécurité: ''Chacun a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne.''

Des citoyens de deuxième catégorie
 

Pourquoi les chasseurs et les tireurs sont-ils traités comme des citoyens de deuxième classe ? Si vous arrivez à passer les tests pour pouvoir acheter une arme à feu, pourquoi ne pas vous en servir  pour vous protéger et pour protéger votre famille ? 

Les meurtriers ne vont pas dans les Salons d'armes à feu. Ils vont dans des endroits où les personnes sont plus vulnérables, jusqu'à ce que la Police arrive. Mais des fois, la Police arrive trop tard ou est très mal organisée.

André Nanook Simard


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