L'instinct du prédateur
Cet arc de chasse au chevreuil a réveillé l'instinct du prédateur en moi. Cela signifie que, pour pouvoir survivre, les hommes préhistoriques ont du être en mesure de débusquer, de poursuivre et de tuer des animaux d’espèces différentes, plus petits qu'eux (lapins et lièvres, par exemple) ou beaucoup plus gros qu’eux (cerfs, élans, etc.).
L’instinct du prédateur est enraciné très profondément chez tous les êtres humains. Comme toutes les pulsions servant à garantir sa survie, la sélection pourra accentuer ou atténuer ces caractères, mais jamais les inhiber complètement, car elles font partie de la nature humaine.
Survie et liberté
Cet instinct se transmet de génération en génération depuis des millénaires. Cet instinct de prédation hérité de nos ancêtres, révèle à l'être humain ses sentiments profonds de liberté et de survie. Je demeure persuadé, qu’il se trouve encore aujourd’hui des femmes et des hommes habités par ce don naturel, même si les possibilités de son expression sont de plus en plus réduites.
En adoptant la chasse au chevreuil à l'arc, vous allez découvrir rapidement des sensations de déjà-vu. C'est comme si vous retourniez loin en arrière, pour ressentir les mêmes sentiments de liberté et de survie qu'ont ressenti nos ancêtres.
C'est l'opinion du bloggeur aujourd'hui.
André Nanook Simard
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