11 déc. 2014

La punaise diabolique

Halyomorpha halys

La punaise diabolique est d'origine asiatique et cause des dégâts sur les cultures. Cette punaise, avec le réchauffement climatique, peut facilement se répandre sur l'ensemble du Québec. Cette punaise va constituer un risque important pour les cultures dans les prochaines années.




Puante et marbrée, la punaise est un insecte minuscule et menace d'infester les maisons dans un avenir proche. Les moyens de lutte contre cet insecte sont limités à des traitements insecticides. La bestiole  qui mesure de 12 à 17 mm et qui dégage une odeur nauséabonde, a été répérée en Montérégie. 

La punaise puante

La punaise puante ravage les cultures de soya et de maïs comme les sauterelles. Elle grignote aussi les fruits qui deviennent déformés et tachés comme sur cette pomme.



Dès la fin de l'été, la punaise cherche la chaleur et un refuge pour l'hiver. Elle entre facilement dans les maisons et s'y installe. Si on a une invasion de çette punaise, ça va être un vrai casse-tête. 

Les américains n'arrivent pas à contrôler cet insecte ravageur, alors qu'ils peuvent utiliser de forte dose de pesticides interdits au Québec. Quand vous en trouvez dans votre nourriture, dans votre évier, dans votre lit et dans vos cheveux, ça devient invivable.

Pas de problème

Le MAPAQ (Ministère de l'Agriculture des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec) considère qu'il n'y a pas de problème de punaise diabolique au Québec, même si l'infestation est hors contrôle au sud de la frontière.


Le MAPAQ avance que la punaise diabolique pourrait profiter du réchauffement climatique pour s'installer au Québec, comme l'a fait la tique responsable de la maladie de Lyme. Cependant la  punaise puante ne pique toutefois pas les humains. 

C'était l'opinion du bloggeur en ce 11 décembre 2014.

André Nanook Simard

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