30 août 2010

Fièvre du ''buck''

Je pense qu'il est évident que nous avons tous eu à faire face au ''buck fever'' à un moment ou l'autre de notre vie de chasseur. Mais comme la plupart d'entre nous le savent parfaitement, c'est notre réaction devant le ''buck fever'' qui va dicter si nous rentrons à la maison avec un chevreuil ou non.


  1. Le buck fever est une condition qui affecte un chasseur quand il a l'opportunité de récolter un chevreuil. Le chevreuil peut être directement sous le stand ou 100 mètres plus loin. Pour plusieurs chasseurs, la vue d'un chevreuil pendant la chasse les mets dans un état de tension émotionnelle tel, qu'ils en ont des tremblements et des raideurs musculaires. Récolter un chevreuil dans ces conditions est uniquement une affaire de chance.
    Les meilleurs d'entre nous avons eu ce genre de réaction, mais c'est comment nous y faisons face qui fait toute la différence.
    Des trucs pour l'éviter
    1-Allez dehors voir les chevreuils. Pour les chasseurs qui n'ont jamais vu de chevreuil à l'exception de la période de chasse, la vue d'un chevreuil en liberté à courte distance peut les amener à avoir des tremblements involontaires. Sortez et allez voir des chevreuils. Allez dans une ferme spécialisée et allez observer les chevreuils. Non seulement cet événement peut-il vous aider à contrôler votre fièvre du buck mais la vue d'un chevreuil peut également vous rendre plus familier avec son anatomie.

    Contrôlez votre respiration et vos pensées. Quand vous voyez un chevreuil en liberté essayer de maintenir votre attention sur le contrôle de votre respiration. De grandes respirations profondes et des expirations lentes peuvent vous aider énormément. Peu importe ce que vous faisiez, ne retenez surtout pas votre respiration. Et surtout ne prenez pas peur en vous disant: ''C'est un chevreuil, je dois absolument le tirer le plus rapidement possible, sinon il va s'en aller''. Concentrez vous sur le tir. Visez calmement un endroit précis. Commencer à compter à l'envers si vous avez à vous concentrer sur autre chose que le chevreuil. N'importe quoi pour vous aider à prendre un tir le plus calmement possible. 
  2. Visualisez que vous aller avoir un tir parfait. Ça m'arrive souvent de visualiser que je fais un bon tir sur un chevreuil imaginaire quand je suis en attente dans mon stand. En fait, j'y pense même quand je ne suis pas à la chasse. Je me vois effectuant un tir parfait dans la zone vitale d'un beau gros buck. Je me vois souvent en train de relever mon arc et de viser à un endroit précis du côté du chevreuil. La visualisation peut être un moyen très important pour contrôler la fièvre du buck.
  3. Pratiquez, pratiquez, pratiquez encore. Ça faisait déjà 5 ans que je chassais quand j'ai récolté mon premier chevreuil à l'arc. À chaque année j'ai eu des occasions de le faire mais j'ai manqué mon tir pour plusieurs raisons. La sixième année, j'ai eu 2 bucks devant mon stand qui se chamaillaient devant moi.


    J'avais passé une bonne partie de l'été à pratiquer avec mon arc. Quand un des bucks a été à 15 mètres, j'ai étiré mon arc instinctivement et tiré ma flèche au bon endroit en me répétant: zone vitale, zone vitale. Je savais exactement quoi faire et à quel endroit j'allais envoyer ma flèche. La pratique construit la confiance. La confiance de savoir exactement ce que vous faites est un facteur déterminant pour contrer les effets de la fièvre du buck.
  1.  Chasser d'autres sortes d'animaux. Pour plusieurs chasseurs de chevreuils c'est peut-être la seule occasion qu'ils ont de tirer à l'arc pendant l'année. Prenez votre arc et/ou achetez une carabine 22 pour aller chasser le petit gibier. Ce sont les mêmes pensées et les mêmes gestes que vous allez poser. Quand vous devenez un bon tireur de petit gibier, vous devenez en même temps un bon tireur de chevreuil. Et qui sait, pendant votre chasse au petit gibier, vous trouverez peut être l'endroit idéal pour votre prochaine chasse au chevreuil à l'arc.

Vous devez apprendre à contrôler vos émotions jusqu'après le tir. Ce n'est qu'à ce moment que vous pouvez laisser tout aller. C'est d'ailleurs à ce moment que vos émotions prennent le dessus et que vous pouvez manifester votre joie aussi fort que vous le voulez, sans tomber du stand. Vous ne devez pas avoir honte si vous avez la fièvre du buck. Mais vous devez apprendre à contrôler vos émotions jusqu'après le tir.

 Nanook

Aucun commentaire:

Articles les plus consultés

Articles antérieurs archivés par mois