Regardez bien les statistiques de récolte de chevreuils sur le Québec continental, telles que publiées sur le site du Ministère des ressources naturelles et de la faune.
En 2007 les chasseurs ont récolté 20 454 femelles. En 2008 le chiffre est tombé à 15 533 femelles. En 2009 les chasseurs ont récolté 15 076 femelles. En 2010 les chasseurs en ont récolté seulement 12 450.
Pendant ces quatre années, le nombre de permis vendus est passé de 171 684 qu'il était en 2007, à 161 538 en 2008, à 152 388 en 2009 et à 145 421 en 2010.
La récolte de femelles est en chute libre comme la vente de permis d'ailleurs.
La récolte de femelles a chuté de 60 %.
La récolte de femelles par les chasseurs est passée en 4 ans, de 20454 à 12450. C'est une différence de 8004, soit environ 40%. Mais ce n'est pas tout !
En fait essayez d'imaginer que si ce n'eut été des permis accordés en 2010, la récolte de femelles n'aurait sans doute pas franchi le niveau de 8 000 femelles récoltées. C'est 60% de moins qu'en 2007. Une récolte aussi restreinte de femelles après plusieurs années d'abondance représente une véritable tragédie.
Pas besoin d'être biologiste pour reconnaître que s'il y avait moins de femelles après la chasse en 2010 comme le suggère les résultats de chasse, il y aura moins de veaux au printemps 2011 et en conséquence passablement moins de chevreuils pour les années subséquentes.
Pour diminuer les pressions provenant de l'Union des Producteurs Agricoles (UPA), l'objectif du Ministère des ressources naturelles et de la faune était de diminuer le cheptel de chevreuils dans le Québec continental.
À la lumière de ces statistiques c'est déjà fait comme le souhaitait l'Union des producteurs agricoles. Les chasseurs ont carrément été tassés par le Ministère. Et ces chasseurs vont se demander par la suite, qui contrôle le Ministère des ressources naturelles et de la faune ?
Des statistiques dévastatrices
Compte tenu de l'interprétation des statistiques que je viens de faire, je peux prédire que les statistiques de chasse pour l'automne 2011 seront dévastatrices pour les chasseurs.
Pour la plupart des chasseurs de chevreuils du Québec, la tuerie des femelles de 2008 à 2010, passera sans doute à l'histoire comme une erreur magistrale du Ministère des ressources naturelles et de la faune du Québec, qui a cédé aux pressions de l'UPA.
Nanook
La récolte de femelles par les chasseurs est passée en 4 ans, de 20454 à 12450. C'est une différence de 8004, soit environ 40%. Mais ce n'est pas tout !
Pendant ce temps le Ministère accordait des permis de premier abattage à la tonne. En 2008 c'était 8986, en 2009 c'était 8826 et en 2010 plus de 8634 permis ont été attribués. Ces permis permettaient de récolter des femelles et des veaux. Ça, ce sont les statistiques officielles. Mais attendez, le MRNF a caché aux chasseurs qu'il avait émis des dizaines de milliers de permis de cerfs sans bois chaque année depuis 2006.
En fait essayez d'imaginer que si ce n'eut été des permis accordés en 2010, la récolte de femelles n'aurait sans doute pas franchi le niveau de 8 000 femelles récoltées. C'est 60% de moins qu'en 2007. Une récolte aussi restreinte de femelles après plusieurs années d'abondance représente une véritable tragédie.
Pas besoin d'être biologiste pour reconnaître que s'il y avait moins de femelles après la chasse en 2010 comme le suggère les résultats de chasse, il y aura moins de veaux au printemps 2011 et en conséquence passablement moins de chevreuils pour les années subséquentes.
À la lumière de ces statistiques c'est déjà fait comme le souhaitait l'Union des producteurs agricoles. Les chasseurs ont carrément été tassés par le Ministère. Et ces chasseurs vont se demander par la suite, qui contrôle le Ministère des ressources naturelles et de la faune ?
Des statistiques dévastatrices
Compte tenu de l'interprétation des statistiques que je viens de faire, je peux prédire que les statistiques de chasse pour l'automne 2011 seront dévastatrices pour les chasseurs.
Pour la plupart des chasseurs de chevreuils du Québec, la tuerie des femelles de 2008 à 2010, passera sans doute à l'histoire comme une erreur magistrale du Ministère des ressources naturelles et de la faune du Québec, qui a cédé aux pressions de l'UPA.
Nanook
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