26 mars 2013

Suggestions à la SEPAQ pour Anticosti


Causes du déclin

Je ne sais pas si mes suggestions seraient applicables aisément, mais c'est passablement mieux que de laisser pourrir la situation encore plusieurs années. La vente de permis aux non-résidents à subi une baisse remarquée de 82% depuis 10 ans.



Pourtant jamais les chevreuils n'ont été si nombreux sur Anticosti. La dernière évaluation du ministère des ressources naturelles et de la faune (MRNF) était de 160 000 bêtes. Avec un nombre si élevé d'animaux sur l'ile, il serait peut-être temps d'en faire un paradis de ''qualité'' au lieu de continuer à ne rien faire.

Bien sûr on peut cibler la crise économique de 2008 aux États-Unis comme responsable de la situation. Mais la crise économique n'est pas en place depuis 2002. À chaque année depuis 2002 les ventes de permis aux non-résidents ont été en baisse continuelle.

Les dirigeants de la SEPAQ et les pourvoyeurs ont eu amplement le temps de réagir, mais ne l'ont pas fait. En 2012 la SEPAQ et les pourvoyeurs se retrouvent avec un nombre insignifiant (466) de non-résidents qui viennent chasser sur Anticosti. 

L'incurie de la SEPAQ et des pourvoyeurs

C'est l'incurie des dirigeants de la SEPAQ et des pourvoyeurs qui est responsable. Ils ont pensé qu'ils n'avaient rien à faire et que le paradis des chevreuils d'Anticosti serait toujours présent.



La définition du mot ''incurie'' est la suivante: ''Indifférence et manque total de soin ou d'application dans l'exercice d'une fonction ou dans l'exécution d'une tâche. Synonymes: abandon, insouciance, laisser-aller''.

C'est le manque de suivi des statistiques, le manque d'initiative, le manque d'originalité, le manque de gestion, qui sont responsables de cet effondrement majeur (82%) de la clientèle. Ce n'est pas pour rien que je demande le remplacement de la SEPAQ.

Je vais vous avancer certaines propositions qui auraient pu ''stopper'' la descente aux enfers qu'à subi la SEPAQ et les pourvoyeurs depuis 2002.

Faire de l'ile d'Anticosti un projet expérimental, que les membres de la QDMA (Quality Deer Management Association) réclament depuis maintenant plusieurs années sur le continent. Dans le fonds la SEPAQ et les pourvoyeurs présents sur l'ile, ne font qu'exploiter depuis de trop nombreuses années, la ressource qui existait lors de l'acquisition de l'ile par le Gouvernement du Québec. 

Voici l'expérience du Texas avec des restrictions sur le panache:


Personne n'a pensé (et dépensé) pour aménager l'ile pour en faire un paradis de chasse aux chevreuils avec de gros panaches. Pourtant les indices étaient là pour inciter les exploitants à agir. 

Tous les magazines et toutes les émissions sur les canaux spécialisés sur la chasse, faisaient la promotion des gros panaches. Tous les chasseurs savent que plusieurs états américains ont institué des programmes basés sur les principes de la QDMA dans ce but précis.

Même la SEPAQ fait la promotion de gros panache sur son site internet. 

 
Mais sur Anticosti, rien n'a été fait. J'imagine que tous pensaient que la ressource (les chevreuils) durerait encore longtemps sans investir plus. Surprise, ce n'est pas le cas et les non-résidents n'y viennent plus !

Dans ce projet je voudrais promouvoir certains aspects de la QDMA. Je ne suis pas contre les principes du QDMA. Mais je suis particulièrement contre son imposition dans certaines zones de chasse près des villes.


En n'attirant pas les chasseurs avec de gros panaches, l'ile d'Anticosti qui n'a pas de restriction sur les panaches, perd ainsi des revenus substantiels.
 

De plus l'intérêt des chasseurs québécois pour les gros panaches des provinces du Manitoba et de la Sascatchewan est phénoménale. D'ailleurs, la plupart des vidéos présentés dans les soirées de chasse et pêche au Québec, proviennent de chasses aux chevreuils imposants de ces provinces. 
 
Mesures à prendre

Pour Anticosti, je trouve que ce serait le laboratoire naturel pour les mesures suivantes :

A) Semer des champs nourriciers à tous les 5 ou 10 klm afin de mieux nourrir les chevreuils.
B) Réduire de façon drastique le nombre de femelles à chaque année.
C) Instituer une restriction sur le nombre de pointes que les chasseurs peuvent récolter.
 
Ce n'est qu'avec des gestes aussi drastiques que les non-résidents seraient intéressés à revenir à Anticosti, plutôt qu'aller ailleurs. 

André Nanook Simard

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